Pendant que nous fêtions mon entrée dans le merveilleux monde de la retraite samedi dernier, ma pauvre voisine dont je vous avais parlé dans un autre blog était de nouveau transportée à l'hôpital. Ambulance et camion de pompier avaient été appelés en renfort et, comme la dernière fois, d'importuns spectateurs observaient la scène.
La semaine s'est écoulée avec un
L'Homme a parcouru les avis de décès du journal local pour confirmer ou infirmer nos soupçons. Pathétique, non?
La deuxième : La pauvreté me tord les boyaux... encore
Je n'avais pas écouté toute la série Naufragés des villes. Je l'ai fait aujourd'hui. Je ne comprends toujours pas pourquoi ce documentaire extrêmement bien fait n'a pas connu une plus grande visibilité. Les statistiques énoncées sont choquantes. Les inégalités révélées sont troublantes. Les témoignages entendus sont touchants.
Il faut voir l'expression de Pierre, l'un des participants ayant accepté de jouer au prestataire de
Et moi aussi je pensais la même chose que lui. Je me sentais même un peu honteuse d'aller récupérer ma commande au Marché de solidarité. L'immense privilège de pouvoir manger des fruits et des légumes frais, de la viande bio, des produits d'excellente qualité, et ce, sans avoir à me préoccuper outre mesure du prix que je paye. Et plus grande richesse encore, celle d'être entourée d'une famille aimante et d'amis fidèles.
Je me suis dit que la retraite c'était aussi enfin l'occasion de me consacrer à moins chanceux que moi et que le temps était déjà venu de passer à l'action. J'ai donc envoyé un courriel à la responsable du dépannage alimentaire dans notre quartier pour lui offrir mes bras. Une place m'y attend à mon retour des Zuropes.
La troisième : L'amour... quelque chose d'inséparable qui se sépare
Cette phrase n'est pas de moi. Je l'ai tirée de la chronique de
Quand je lisais son récit des beaux moments qu'ils avaient partagés, je ne pouvais m'empêcher de me revoir avec le Fils et la Fille en train de faire à peu près les mêmes
Pour moi, c'est le sacrifice suprême de l'amour.
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