Le vilain virus mettant un temps fou à me quitter, j'avais décidé la semaine dernière, sur un coup de tête dont je ne suis pourtant pas familière (!!), de cesser de bénévoler jusqu'après les fêtes, histoire de me donner le répit suffisant pour guérir. C'était sans compter sur ma bande de joyeux lurons dont deux membres plutôt qu'un m'ont téléphoné lundi pour s'enquérir de la date de mon retour. Évidemment, l'appel était intéressé puisqu'il y avait des muffins à envelopper. Qu'à cela ne tienne, hier j'étais de retour au poste avec L., ma bénévole souriante préférée.
Vous dire à quel point j'aime ce milieu est difficile à expliquer. Mon comportement, cependant, ne laisse place à aucun doute. D'abord, quand je sais que je bénévole le lendemain matin, je me couche avec une sérénité inhabituelle et une certaine frénésie en pensant au plaisir que j'aurai à retrouver ma gang. Je voudrais presque que la nuit passe plus vite pour que je sois déjà en train de me préparer, et ce, même si je trouve parfois pénible de me lever tôt. Ensuite, je ne peux nier à quel point cela me fait chaud au coeur de sentir que je suis utile. Vous le savez, parce que je me suis épanchée à ce sujet dans d'autres chroniques, mes dernières années au travail ont été franchement inutilement longues, une mort professionnelle qui n'en finissait plus de finir. J'aurais voulu qu'on me débranche d'un coup. M'enfin. Le gouvernement préfère de loin les
Je suis encore en train d'apprivoiser ce nouveau monde, mais je constate que j'y trouve tranquillement ma place et que j'y suis de plus en plus heureuse. Tenez, hier, en plus d'envelopper les muffins, j'ai aussi servi le dîner. C'est là une activité que j'aime particulièrement. Aussi, quand je suis entrée dans la cuisine pour me chercher un jus et que Serge le chef m'a
Je peux vous dire qu'une journée à la Soupière, c'est plus fatiguant physiquement que n'importe quelle journée passée au bureau devant un écran d'ordi. J'étais donc bien contente de me reposer aujourd'hui, et je comptais retourner à mon poste seulement mercredi prochain. Le téléphone a sonné toutefois en fin
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Notes félines : Hélas, hélas, ce que je craignais est devenu réalité. La maman chatte d'Espagne que je nourris depuis un bon bout de temps maintenant a deux chatons. J'ai d'abord vu en fin de semaine une petite bête adorable au pelage jaune qui jouait avec sa maman sous le cèdre qui se trouve près de la fenêtre de la salle à manger. J'étais déjà découragée... jusqu'à ce je surprenne maman avec un deuxième bébé,
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