Me voilà devant mon petit carré blanc. J'ai sauté tout de go dans l'espace réservé au texte car je ne sais vraiment pas encore de quoi je vais vous parler. J'attends donc pour le titre.
Je n'écris plus. Je bénévole beaucoup. J'ai l'intention, après la période fort occupée des Fêtes, de revoir mon carnet de bal pour justement y rajouter une fenêtre pour l'écriture. Je veux aussi prévoir du temps pour mon fameux projet de peinture que je n'ai même pas commencé. En fait, c'est plutôt l'Homme qui a entamé les travaux puisqu'il a appliqué la couche de fond sur le petit meuble que j'ai l'intention de recouvrir de mes gribouillages d'artiste amateur. Me semble que l'hiver, avec son manteau blanc, son profond silence et son froid souvent sibérien, se montrera propice à l'expression de ma créativité. Faudra voir.
Pour la réalité toute présente de ce soir, je vous annonce que j'écris parce que je procrastine sur l'installation de mes décorations de Noël, plus précisément sur la réalisation du village où trône la crèche construite il y a naguère par l'Homme
lui-même. Demain, si j'arrive à me décider (et il faudra bien que je m'y mette puisque les deux immenses boîtes remplies des cossins de saison traînent en plein milieu du salon), je vous présenterai une photo de l'oeuvre en question, témoin des talents de mon mari bricoleur. Justement, en parlant de ces
talents-là, je vous offrirai également une image, qui vaudra assurément mille mots, de l'abri nucléaire qu'il a construit pour Irma et sa gang. Je ne suis pas certaine cependant que les occupants désirés aient déjà compris que cette chose triangulaire toute entière recouverte de bardeaux leur est destinée. J'y place de la nourriture tous les jours. Des fois, les bols sont vides. Mais pas toujours. Je constate aussi que le morceau de tissu découpé dans un vieux chandail que l'Homme a placé devant l'ouverture est parfois rentré
en-dedans, ce qui me laisse croire qu'une bibitte quelconque a visité les lieux.
Est-ce un félin? Le mystère reste encore entier.
Alors, c'est ça qui se passe avec les chats. Je n'ai malheureusement jamais réussi à attraper les deux bébés d'Irma. Depuis deux jours, je n'en vois plus qu'un. Cela me désole vraiment. Faut dire aussi qu'Irma ne les tolère plus comme avant. Bientôt, ce seront seulement des chats adultes dont elle n'aura que faire. En attendant, j'arrive de temps à autre à flatter ma belle Irma sauvage. Elle vient régulièrement se nourrir et observer les espiègles dans l'étang. Elle semble apprécier la glace qui s'est formée et qui lui permet de s'approcher davantage du trou laissé par le bulleur. Pour le moment, mes poissons survivent. Quand il fait soleil, il m'arrive encore de les apercevoir dans la partie moins profonde se mouvant très lentement sous la glace. Bientôt, ils vont disparaître dans les profondeurs.
Et, à part ça,
êtes-vous prêts pour Noël?
Avez-vous cuisiné, magasiné, emballé, décoré?
Avez-vous commencé à fréquenter les soirées diverses et autres organisées pour l'occasion? N'oubliez surtout pas d'en profiter avant la fameuse fin du monde annoncée pour
le 21 décembre si je ne m'abuse. Quand j'y pense, c'est vraiment dommage qu'on ne puisse pas savoir à l'avance si on verra ou non
le 22. J'arrêterais
drette-là de cuisiner et je n'aurais pas à décorer.
Bon, c'est bien beau rêver, mais ce n'est pas encore la fin. Et je me lève à
5 h demain matin pour servir un brunch dans un centre pour personnes âgées. Je vous en ai déjà parlé. C'est là où j'essaie d'avoir l'air d'une serveuse alors que j'oublie la commande dès que je tourne les talons pour verser le café. Si je veux mettre toutes les chances de mon côté, cognitivement parlant, je fais mieux d'aller me reposer les neurones de suite. Bonne nuit!
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