C'est bientôt Noël. Depuis la fin octobre, j'ai écouté 32 films Hallmark racontant à peu près tous la même histoire : il neige, on fait des biscuits, il neige, on élève notre enfant seule ou seul, il neige, on décore le sapin ou on va patiner, il neige, on vit un drame familial ou un nouvel amour qui n'arrive pas à aboutir dans le bon sens, il neige, enfin on s'embrasse et c'est la fin.
J'aime encore ça écouter des films de Noël même dégoulinants de fausse magie et de faux flocons. Je rêve au bon vieux temps. Quand c'était moins compliqué et que j'attendais avec frénésie les retrouvailles familiales. Que de kilomètres parcourus dans des tempêtes furieuses pour finalement arriver à la maison de mon enfance et célébrer avec mes parents, mes soeurs et de plus en plus de monde à mesure que le cercle familial s'agrandissait! Que de souvenirs! L'Homme déguisé en Père Noël facilement démasqué par notre filleule aînée à cause du verre de rhum posé à côté de lui. Des temps plus faciles, je vous le disais! Des tablées à n'en plus finir, des rires à vous décrocher les mâchoires, des jeux de société où les filles affrontaient les gars dans des duels endiablés, des enfants fatigués parce qu'ils manquaient de sommeil, le plaisir de se rendre à pied à la messe de minuit pendant que les enfants étaient laissés aux bons soins de grand-maman. Des temps de vraies réjouissances!
Puis il y a eu nos propres souvenirs de famille. Le Fils et la Fille qui se levaient aux aurores munis de leurs lampes de poche pour aller voir ce que le père Noël leur avait apporté. Ils venaient ensuite dans notre chambre pour voir quand on était pour se lever et descendre déballer les cadeaux. On faisait toujours semblant de ne pas avoir entendu tout leur manège. Plus tard, on s'est retrouvé au Réveillon de la solidarité que j'organisais chaque année pour les personnes seules du quartier. Je ne compte plus le nombre d'amis du Fils et de la Fille qui sont venus nous prêter main-forte au fil des années sans compter la soeur Psy, ses enfants, notre filleule aînée et j'en oublie.
Avec la pandémie, le déménagement à Québec, c'est devenu plus compliqué. Avoir des vacances à Noël, c'est pas toujours possible. Et avoir du beau temps pour voyager, c'est pas évident non plus. L'Homme et moi en savons quelque chose. Alors, cette année, ce sont des fêtes différentes que nous vivrons à l'image de cette époque plus tourmentée qui est actuellement la nôtre. J'ai été triste un bout à l'idée de ne pas voir les enfants mais là je m'y fais.
Nous avons prévu plein d'activités et de belles rencontres tout au long de la période des fêtes. Nous avons commencé le 18 décembre en allant au cinéma voir... un film de Noël! Nous avons passé du bon temps à notre café préféré, nous sommes allés visiter un ami à sa résidence, nous sommes allés déjeuner à notre resto favori. Nous poursuivrons ça avec une autre belle rencontre au resto avec des amis, puis nous vivrons le réveillon du 24 avec mon papa et mes soeurs. Je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai pu célébrer Noël avec juste ma famille. Ça doit faire au moins 30, 40 ans!! Ce sera merveilleux. Et on continuera les festivités avec la Popote roulante, d'autres bons repas avec famille et amis. On va se rendre jusqu'au 1er janvier, c'est sûr!
J'essaie de ne pas être nostalgique inutilement. Ni d'être morose tout le temps. En fait, je suis plutôt heureuse de pouvoir souligner les fêtes avec autant de gens que j'aime et qui comptent pour moi. Cette année, ce sera le Noël qu'on peut. Et c'est très bien comme ça.
Je vous souhaite tout l'amour du monde. Et, comme on disait dans le temps, le paradis à la fin de vos jours!
Votre vie est parfaite ainsi. Vous savez la rendre heureuse. Quel texte inspirant ma belle amie.
RépondreSupprimerJean et moi vous souhaitons beaucoup d’amour et de fous rires. Gros câlins,
Patricia