Ainsi, tous les matins, je sors en pyjama sur ma terrasse avec mon arrosoir. Et j'inspecte mes plantes. Je les regarde grandir. Je les regarde lutter aussi contre trop de soleil ou vraiment trop de pluie. Et, comme j'ai la chance de vivre dans un havre de verdure, je lève la tête et je contemple l'érable et l'épinette qui se trouvent juste devant moi. Ce pauvre conifère avait une mine plutôt tristounette l'année dernière, beaucoup de branches sèches entre autres. J'aime croire que, grâce à mon énergie "verte", je lui ai donné la force de se battre. Il est magnifique cette année. Et tout mon regard embrasse ensuite les haies de cèdres, les petites collines vertes de la pelouse et les autres arbres du domaine et du quartier. C'est beau tout le temps parce que ça change au gré des saisons. L'été, j'ai l'impression de vivre sur un terrain de golf. L'hiver, j'habite un chalet en Suisse. Je suis reconnaissante de ma chance, de pouvoir encore entre autres m'endormir en voyant les arbres dehors comme dans la Maison.
Alors, c'est ça. Fidèle à mon habitude, j'étais dehors ce matin. Je contemplais. Je respirais. Et cela a marqué toute ma journée. Je suis subitement devenue lente, très lente. J'ai eu le goût de prendre le temps. Il y a eu d'abord cette ondée qui est tombée sans s'annoncer (n'est-ce pas le propre de l'ondée, d'ailleurs, d'arriver inopinément?) devant l'Homme et moi qui prenions tranquillement notre café à l'extérieur. Devant nous, c'était un rideau de douce pluie. Un petit coup de tonnerre. Un peu plus d'eau. Et le soleil est revenu. Et la chaleur aussi.
Lentement, j'ai décidé de cuisiner deux nouvelles recettes de muffins. Une autre activité de ressourcement pour moi. Pourquoi? Parce que je sais que je vais donner pratiquement toute ma production et que je vais faire des heureux. Ça me remplit de bonheur à l'avance. Que voulez-vous, j'ai gardé mon réflexe de mère, puis de cuisinière d'Itinérance Zéro. Je me trouvais drôle ce matin en sortant mes plats. Je me sentais à la fois fébrile et toute énervée d'essayer quelque chose de nouveau. De ce temps-là, je découvre le millet. Cela a commencé par une visite de la Maison Henry-Stuart la semaine dernière. Après avoir fait le tour des lieux, nous pouvions prendre le thé et déguster un morceau de pain au citron sur la terrasse. Coup de coeur de mes papilles gustatives, le pain contenait du millet. Gros miam. On pouvait avoir la recette. Je l'ai prise, bien évidemment, et cuisiné, bien évidemment aussi.
Donc, du millet, il m'en restait. J'ai cherché et trouvé une recette de muffins aux framboises et au millet. Recoup de coeur de mes papilles gustatives. Et regros miam. L'autre recette, des muffins aux bleuets, m'a moins épatée mais elle est quand même très bonne. J'ai pris une photo du muffin aux framboises pour l'envoyer à nos nouvelles amies qui habitent l'étage du dessus. Elles voulaient goûter. Je venais de placer deux muffins. Yé!!
Même habitée de la lenteur, je me disais qu'il fallait quand même que je brûle quelques calories. J'ai donc décidé d'aller marcher en fin d'après-midi. Une autre activité qui m'énergise au boutte. Il y avait un beau vent pas trop chaud, une belle journée d'été faite pour en profiter. J'ai trouvé la nature naturelle.
C’est bien de te lire…
RépondreSupprimerC'est bien d'être lue...
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