Spontanément, j'ai pensé au mot "raisonnable". Me semble que ça ferait du bien de ne plus entendre de phrases du
L'autre mot auquel j'en veux, encore un adjectif, c'est "impossible". Je le déteste au plus haut point quand il m'est donné comme réponse à une demande qui me semble parfaitement justifiée. Exemples
Le troisième mot a été le plus difficile à trouver. J'ai finalement arrêté mon choix sur un substantif, soit "peur". Sans elle, il reste uniquement le courage. La bravoure. Le désir d'oser. De foncer. De se jeter en avant et d'arrêter de regarder en arrière. Dans mon cas, c'est l'histoire de toute une vie. Tant qu'à faire, j'éliminerais bien aussi ses soeurs néfastes, j'ai nommé la crainte, l'anxiété, la panique. Un règlement de compte avec la famille au complet. Et pourquoi pas?
Un dictionnaire allégé de trois mots qui me titillent la paix intérieure. Cela s'inscrit tout à fait dans mon mode de pensée actuel qui consiste à m'embarrasser le moins possible de tout ce qui ne m'appartient pas ou qui m'empêche d'avancer. Ne plus avoir peur? Impossible? Et pourtant, je trouve totalement raisonnable de le croire.
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Notes pianistiques : J'avais laissé ouverte sur le piano la partition travaillée par la Fille avant son départ. Je sais, je sais, ça fait pathétique. Mais ce n'est pas là le but de mon propos. Je voulais juste vous laisser savoir que je me suis risquée à chercher un des morceaux que j'avais appris quand
Notes aquatiques : Les barracudas étaient sous la glace ce matin sauf pour le trou créé par le bulleur. Quand je suis sortie pour m'entraîner, j'ai enlevé un peu de leur plafond givré et,
Notes pédestres et métalliques : Une petite neige qui tombait doucement. C'était froid. C'était l'hiver. C'était beau parce qu'avant les fêtes. Ce temps d'attente privilégié. Tout doux. Et, dans les oreilles, la livraison métal choisie en collaboration avec le Pusher. De la musique qui défonce. Je suis prête à affronter le début de la semaine...
Pour ma part, mes trois mots sont aussi de la même famille: la guerre, la violence et l'abus. Je ne suis pas faite pour la violence et j'ai peine à réagir face à elle. je suis également incapable de voir quelqu'un victime de violence. Pour ce qui est de la guerre, je n'en voit aucune utilité et l'abus ce n'est que la violence qui s'est déguisée.
RépondreSupprimerEn passant, il paraît que le vrai courage est de surmonter sa peur, alors pas de peur, pas de courage!
Dans ma perspective de linguiste, je me dis que ce n'est pas parce qu'un mot n'est pas au dictionnaire qu'on ne l'utilise pas. Bon, je pense particulièrement aux québécismes, mais aussi à tous ces mots qu'on ne doit pas voir parce qu'ils ne font pas beau. J'ai découvert récemment que le vocabulaire de la drogue était plutôt absent des dictionnaires; ça n'est pas pour ça qu'il n'est pas utilisé. Je crois qu'on devrait plutôt y aller dans le positif. On devrait souligner, dans les dictionnaires et dans nos vies, ces mots de tolérance, de respect et de communication tiens. C'est par là que tout passe. Moi en tout cas je vais travailler là-dessus :)
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