Ça été un parcours un peu chaotique. D'abord, il faisait frisquet et j'avais pris la précaution de partir avec une petite laine... que j'ai dû enlever après avoir monté et descendu mes chers escaliers. Ensuite, il y a eu quelques belles percées de soleil et c'était franchement chaud. J'aime bien sentir le soleil, ici je devrais plutôt dire le rayon de soleil, plomber sur ma peau quand j'effectue mon parcours. Sa chaleur s'ajoute à celle que je dégage et c'est comme si la machine devenait parfaitement huilée. Une, deux, une, deux, les enjambées sont plus longues, le rythme plus rapide. Je me rappelle de me tenir le corps droit et les oreilles molles et j'avance en éprouvant un réel plaisir à dépenser mon énergie. J'ai eu aussi droit à quelques gouttes de pluie que j'ai réussi à ignorer dans un premier temps. "Peuh! ce n'est pas un peu d'eau qui va m'arrêter dans mon bel élan", me suis-je dit. De plus, comme je vous le savez, je ne déteste pas marcher sous une légère douche. Évidemment,
Je crois que j'ai un peu abusé pour un retour après une semaine d'arrêt. Je m'en fous. J'avais besoin de bouger, de suer et d'entendre du metal pour oublier le départ de la soeur Psy et l'horrible silence seulement troublé par le tic-tac de l'horloge de la cuisine qui a maintenant repris sa place dans notre grande maison vide. Ce n'était qu'une éclaircie...
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