Heureusement, la soeur Psy était en ville en fin de semaine. Je peux vous dire qu'elle a été appelée à exercer ses talents professionnels auprès de bibi. Si elle n'avait pas été là... qui sait? Je bloggerais
La soeur Psy dit que je dois cesser de regarder les symptômes pour m'attaquer plutôt aux causes. Le Sondeur d'âme m'a déjà dit la même chose. J'imagine qu'ils ont raison. Alors, c'est ce que je tente de faire en résistant à prendre ma tension artérielle aux cinq minutes, à avaler des comprimés d'acétaminophène aux dix minutes et à courir à l'urgence à toute vitesse parce que je crois que je suis en train de mourir.
Car voilà le noeud du problème : je ne meurs pas. Je suis toujours là. Et mon mal intérieur aussi. Si je m'étais fait suffisamment confiance vendredi, comme je devrais le faire continuellement, je n'aurais pas vécu de crise de panique. Je serais allée marcher, comme j'en ai l'habitude presque tous les jours, et j'aurais profité de cette très belle journée ensoleillée. Je me sentais en pleine forme d'ailleurs jusqu'à ce que je cède au démon qui me ronge depuis tellement longtemps : la PEUR. La peur d'être malade. La peur d'être abandonnée. La peur de ne pas faire la bonne chose. La peur de ne pas être aimée. La peur d'être ridicule. La peur d'être moi.
Et là, en vous écrivant tout ça, je crois que je viens de trouver un début d'explication à la cause de cette dernière crise. Quand j'accepte de me faire confiance pendant un bout de temps, quand je décide de foncer et d'être moi, quand je cesse d'attendre après tout le monde pour exister, je me sens super bien... jusqu'à ce que je m'accroche dans une petite craque de trottoir. Je ne me contente pas alors de faire un simple faux pas. Non. Je m'étale carrément de tout mon long. Et le cercle infernal se remet en branle.
Je suis tellement fatiguée de tout ça. Des fois, j'imagine que je prends enfin les choses en main et qu'il n'y aura pas de retour en arrière. Je rêve que je suis capable de marcher sur des craques de trottoir sans m'enfarger. Ou mieux. Que je m'enfarge et que je me relève. Je frotte mes genoux et je continue d'avancer.
J'ai peur de passer à côté de ma vie. Vous comprenez maintenant pourquoi le metal est si important pour moi. C'est comme un moteur. Il me permet, toutes les fois que je l'écoute, de croire que je peux tout, que j'ai la force nécessaire pour avancer parce que, parce que... I'm fucking bulletproof!
Post mortem (ou première tentative de recul) - Je préfère de loin m'enfarger dans les craques de trottoir plutôt que dans les fleurs du tapis. Avouez que ça fait plus metal!
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Notes metalliques : J'ai acheté mon premier CD de metal en fin de semaine. Justement celui de Five Finger Death Punch (sur les conseils du Pusher). J'attends de trouver un moment pour le savourer. Ce n'est pas facile car je suis la seule amateur dans la maison. Et je veux vraiment avoir le temps de l'écouter au complet quand je vais le mettre dans la machine. Je vous en redonne des nouvelles.
Notes culinaires : La Fille, la soeur Psy, Petite Filleule et moi avons fait, je dirais comme ça à vue de nez, douze douzaines de beignes samedi. Suffisamment donc pour payer la traite à tous ceux et toutes celles qui viendront faire un tour à la maison pendant le temps des fêtes!
Moi je trouve que tu es une personne extraordinaire. Je suis certaine que tu trouveras ce qu'il te manque pour être heureuse et en paix. J'ai hâte de fêter la nouvelle année avec toi ! La soeur du milieu xxx.
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