Cette question me préoccupe. Vous le savez. J'en ai déjà parlé. C'est pour ça entre autres que nous nous sommes laissés embarquer depuis plusieurs années maintenant dans un cercle assez infernal pendant cette période où l'on court après notre souffle pour arriver à Noël en même temps que tout le monde. Ainsi, dans un délai de deux semaines et demie environ, nous passons la Guignolée (c'était dimanche dernier), nous travaillons pour le Brunch du quartier (c'était aujourd'hui) et nous aidons le Service de dépannage de la paroisse à préparer les paniers de Noël (ce sera ce jeudi). Je dis "nous" parce qu'au début nous faisions toutes ces activités en famille. Maintenant, l'Homme et moi avons le doigt dans l'engrenage et nous continuons seuls la mission. Quand le Fils et la Fille le peuvent, ils se joignent à nous, et j'ai même réussi à remplacer le Fils par ses amis ces deux dernières années.
Je suis bien consciente que nous ne réglons pas tout en ramassant des denrées, en beurrant des toasts ou en mettant des sachets de thé dans de petits sacs en plastique. Mais j'aime l'idée d'aider ceux qui aident les autres toute l'année... pas seulement à Noël. Et puis, cela nous permet de rencontrer des gens extraordinaires qui se dévouent comme c'est pas possible pour tenir à bout de bras de petits organismes très peu subventionnés. Des gens qui arrivent à faire des miracles. Et ils sont "presque" toujours de bonne humeur. Et ils sont tellement heureux d'avoir des bénévoles en surplus pour les soutenir dans cette période fort occupée. Des fois, j'ai l'impression qu'on leur nuit plus qu'on les aide mais ils restent patients et ils rigolent de nous voir aussi désorganisés.
J'ai faim pour une autre entrée de blog
RépondreSupprimerMoi aussi, es-tu trop occupée à nourrir les délaissés pour nourrir tes lecteurs fidèles?
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