Et là, pendant que je vous écris, entre par la fenêtre la bonne odeur des copeaux de cèdre. Mais le travail n'est pas fini, loin de là. Faire le tour de toutes les
Ainsi, j'ai longtemps voulu tout faire en même temps. Je partais tôt le matin chercher des tonnes et des tonnes de caissettes de fleurs que je ne savais plus où mettre quand j'arrivais à la maison. Et comme je ne voulais pas les perdre, parce que des fleurs en boîtes il faut que tu les arroses continuellement ou presque, je devenais folle à force de creuser et de planter. En plus, je m'apercevais souvent que j'avais oublié d'acheter ce qu'il fallait pour certains de mes pots décoratifs ou encore que j'en avais trop. Invariablement, je gâchais un peu beaucoup mon plaisir.
Maintenant je suis sage. J'y vais par étapes. Et je prends des journées de congé au besoin pour m'amuser les mains dans la terre. Je sais aussi davantage ce que je veux et la quantité dont j'ai besoin. Ça aide grandement.
Je ne peux vous dire à quel point c'est bon d'être dehors en communion avec les plantes, les vers de terre, les oiseaux, le vent, les odeurs d'humus et toutes les sortes de bestioles qui surgissent à tout moment pour vous surprendre. Ainsi, cet
À l'heure du souper, nous avons pu admirer Roger et sa compagne Rogère, deux magnifiques cardinaux qui sont venus se percher sur la palissade en face de la fenêtre de la cuisine. Leur plumage rouge et orange magnifique éclairait le vert des arbres autour d'eux.
Et, pour prendre des forces, j'ai fait hier une grosse accolade à mon énorme érable, le roi de ma cour. Je vous le dis, pendant que je serrais son tronc de toutes mes forces, l'oreille collée sur son écorce rugueuse, j'ai senti l'énergie de la terre qui circulait de ses racines à son faîte. Je lui en ai volé un soupçon et j'ai senti une grande paix à l'intérieur de moi. Je viens d'inventer la thérapie acéricole.
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