"Quand je suis heureuse, j'ai peur. Quand je souffre, j'ai peur. Quand je ne ressens rien et que je n'ai peur de rien, je sais avec certitude que j'ai perdu l'équilibre."
Dans mon cas, je dirais que les deux premières affirmations s'appliquent totalement à mon vécu. Pour ce qui est du troisième constat, je finirais plutôt ainsi en parlant
"Quand je ne ressens rien et que je n'ai peur de rien - ce qui ne m'arrive à peu près jamais - je crois presque que j'ai enfin trouvé le moyen de prendre le contrôle sur ma vie. Mais cela ne dure jamais très longtemps. Les interrogations reviennent à toute allure : Et si je me trompais? Et si je ne faisais pas le bon choix? Qui
Dans plus apaisant, j'ai communié aux déclarations de
Et, tant qu'à faire dans la philosophie et le sérieux, j'ajouterais que cette proximité avec le sol qu'engendre notre activité de jardinage ne peut qu'être bénéfique puisqu'elle nous ramène à la réalité de notre commencement et de notre fin.
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Notes pédestres : Qu'il faisait bon marcher encore aujourd'hui. La chaleur bienfaisante graissait les muscles qui pouvaient se laisser aller à leur pleine mesure. Si seulement j'avais les genoux pour le faire, je crois que je trotterais davantage. C'est rendu que j'aime vraiment ça de sentir que j'ai maintenant le souffle nécessaire pour courir... même sur une courte distance. Quand on a le souffle, on a l'erre d'aller!
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