En fin de semaine, l'Homme et moi avons acheté une tonnelle au Pneu Canadien. J'ai passé outre au manque d'enthousiasme de l'Homme, qui se voyait déjà en train de monter une autre de ces structures avec instructions sybillines, et à mon horreur profonde de ce magasin ô typiquement masculin dont l'odeur de caoutchouc me rebute totalement. Qui plus est, je n'aime pas davantage le type d'articles qu'il vend... sauf de temps à autre un objet pratique et décoratif et beau comme une tonnelle.
Nous voilà donc de retour à la maison avec une immense boîte. L'Homme est gentil. Il décide d'assembler l'objet de mes rêves (!!) sans plus attendre. Je ne tiens plus de joie car j'imagine sans peine dans ma tête tout le décor bucolique que je vais pouvoir créer grâce à cet ajout dans mon jardin.
L'Homme s'est concentré et le mari bricoleur a finalement triomphé de l'adversité. En moins de temps qu'il n'en faut pour dire "tonnelle", il avait installé mon nouveau joujou dans l'entrée, près du garage. Vous
ai-je dit que tout cela venait aussi avec un banc? Je l'ai essayé et c'était parfait. Comme je l'avais imaginé.
Alors, pendant que l'Homme s'activait au barbecue, je suis venue m'asseoir dans ma tonnelle avec mon verre de bière et j'ai contemplé ma cour d'un autre point de vue. C'était tellement beau que j'étais toute émue.
Imaginez-vous les larmes qui vont couler quand je vais avoir terminé de mettre toutes mes fleurs! Ce sera l'inondation à coup sûr. D'ici là, je construis mon paradis dans mon cerveau de
jardinière : les paniers avec les plants de tomate placés d'un côté de la tonnelle, les pots avec les gloires du matin qui vont, je l'espère, grimper jusqu'en haut de mon nouvel abri, une petite table devant moi pour que je puisse y déposer mon verre, un coussin pour rendre mon banc plus confortable et
peut-être, sur la suggestion de l'Homme, un panier de fleurs suspendu. Je vous le dis, ce sera idyllique sous ma tonnelle.
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