J'en discutais justement aujourd'hui avec mon collègue de la plume française. Tous deux atteints d'une écoeurantite aiguë de la vie causée en partie, j'en conviens, par notre oisiveté prolongée, nous en sommes aussi arrivés à mettre le doigt sur une autre raison de notre baisse de moral. Oui, la morosité du climat politique, à toutes les échelles, semble nous rentrer dedans.
Je comprends que les affaires publiques n'intéressent à peu près personne. Mais, du même souffle, je ne comprends pas vraiment. Même s'il est vrai que cela demande un effort pour se tenir au courant des décisions prises par nos dirigeants, même s'il est vrai qu'il y a peu d'appelés pour défendre des idées nouvelles et beaucoup trop d'élus pour ressasser les rengaines ringardes du passé, même s'il est vrai que les choses semblent presque toutes couler dans le béton du manque de volonté, du cynisme et de l'escroquerie, nous devons garder l'espoir de pouvoir changer la grisaille de l'horizon pour l'éclatante lumière de la vérité.
Je rêve, je ne le sais que trop. Je rêve d'un pays où les citoyens allumés refusent de répéter les erreurs du passé. J'imagine un pays où tout le monde se préoccupe pour vrai des inégalités sociales, de la pauvreté, de l'éducation, de l'environnement, de la santé. J'utopise un pays qui valorise l'innovation, la créativité, la culture, les arts et, pourquoi pas, le nivellement vers le haut et l'échange de points de vue rafraîchissants et mobilisateurs.
Je vois du vert
Que
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Notes félines : Depuis quelques jours, ma petite Mignonne s'en donnait à coeur joie dans une des deux grosses plantes que je garde dans la maison. Il y avait sans cesse de la terre à ramasser autour du pot. Évidemment, impossible de la prendre sur le fait pour lui adresser quelques remontrances bien méritées... jusqu'à ce que je la surprenne hier soir, les quatre pattes dans le pot, en train de sauter pour essayer d'atteindre la fenêtre. J'ai compris. Derrière cette fenêtre, il y a des mangeoires pour les oiseaux, lesquels chantent à tue-tête pendant la journée et volettent d'une branche à l'autre du cèdre. Pauvre Mignonne qui entendait tout ce raffut sans être en mesure de constater de visu ce qui se passait. J'ai donc déplacé la plante pour installer une chaise près de la fenêtre. Qui
Oh, j'adore la note féline! Comme quoi il y a souvent une solution créative pour remplacer les remontrances ou la guerre. Ça me fait penser à mon grand-père qui, pour décourager les marmottes de s'attaquer à ses légumes, clôturait son jardin personnel et en plantait un autre pour régaler les siffleux!
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