5 h 30 ce matin. C'est l'heure à laquelle je me suis réveillée. Ouache. C'était l'heure à laquelle je me réveillais avant. Quand je faisais encore partie de la vaillante cohorte des travailleurs. Pourquoi diable mon horloge interne
Je n'avais pas envie de lire. J'ai allumé la télé... en me rappelant des consignes données par le Fils lors de mon cours accéléré de maniement de la manette, cours que je n'ai réussi qu'en partie puisque, tout comme l'Homme, j'ai échoué lamentablement à l'examen pratique. Ce dernier, particulièrement difficile, consistait à retrouver le mode télé après que le Fils eut volontairement cliqué sur tous les boutons inimaginables de la télécommande. Nous voir nous dépatouiller en tentant de nous rappeler qu'il fallait ouvrir le câble et la télé tout en n'oubliant pas de peser chaque fois sur "Power" mais sans jamais vraiment arriver à obtenir le résultat souhaité a sans nul doute constitué le haut fait de la fin de semaine du Fils. Je suis certaine qu'il est reparti en se promettant de commencer à visiter les centres d'accueil pour vieilles badernes technologiquement désemparées.
Bref, la télé. J'ai d'abord pris connaissance des prévisions météo pour constater que le beau temps prenait fin aujourd'hui. Pour les prochains jours, c'est l'ondée. Me semble que j'aurais dû à ce moment retourner me plonger dans les bras de Morphée. Non. Le sommeil a continué de me bouder. Je me suis donc tapée une émission sur TV5 qui parlait de l'art d'être branché. Ça m'a presque donné le goût de me mettre à l'heure de Facebook. Ce n'est pas le temps qui me manquerait, j'imagine, pour tenter de comprendre cet outil et me mettre au goût du jour. Mais je résiste encore étant donné que j'alimente déjà deux blogs, que je me fais un devoir de consulter mon courriel plusieurs fois par jour et que je tiens à vivre plus souvent dans le monde réel que dans la Toile. Voilà.
À 7 h, j'ai abandonné la partie et je me suis levée. Les félines étaient contentes parce qu'elles avaient très envie de leur petit déjeuner. En regardant machinalement par la fenêtre de la cuisine pour m'assurer que les espiègles se portaient bien, j'ai malheureusement constaté que le bassin avait eu de la visite pendant la nuit. De toute évidence, les bêtes indésirables sont intelligentes. Elles ont désormais compris qu'en longeant le garage, l'effaroucheur ne pouvait pas les atteindre. Le papyrus git donc lamentablement au milieu de l'étang. Bon, je devais le rentrer dans la maison de toute façon. J'aurais aimé cependant avoir la possibilité de décider quand je m'attellerais à cette tâche. En plus, comme j'ai un
Non mais que de préoccupations obsédantes, problèmes insurmontables et tâches titanesques une retraitée doit affronter tous les jours! C'est à vous dégoûter de n'avoir rien à faire.
Courage en attendant que les feuilles tombent vraiment ! Blog plein de vie.....
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