Le spectacle se donnait au même endroit où l'Homme et moi avions été entendre Mortör la dernière fois. Nous avions détesté la salle et l'acoustique. Mais après avoir obtenu confirmation du Pusher que "la salle du bas est vraiment meilleure", nous avons décidé de récidiver. Nous avons ressorti nos chandails à l'effigie de notre groupe préféré et avons pris soin de choisir les couleurs sombres qui conviennent pour le reste de notre accoutrement. Vous auriez dû nous voir tous les trois avec le même chandail sur le
Nous revoici donc dans l'antre métallique. Nous n'avons pas à faire le trottoir pour attendre d'entrer puisque le premier groupe est déjà sur scène. Tant mieux. Cela évite les formalités embarrassantes comme celle d'avoir à sortir un carte d'identité pour prouver que nous avons l'âge requis pour assister au spectacle ou l'âge vénérable pour retourner nous coucher au plus vite au centre d'accueil d'où nous nous sommes vraisemblablement échappés! Nous ne pouvons éviter toutefois l'estampillage de notre poignet intérieur droit. Je ne suis jamais arrivée à lire l'inscription qui s'étalait sur deux lignes. J'imagine que c'était quelque chose comme "À consommer à vos risques et périls" ou, comme nous étions de l'autre côté de la rivière dans le ROC, ce devait être plutôt "Listen and Die".
Tout se passe bien avec les deux premiers groupes, dont celui du Pusher qui présentait hier soir seulement les nouvelles tounes du prochain CD. Je dois quand même en profiter pour vous dire que le Pusher est une véritable bête de scène. Il démontre une telle aisance et une telle présence qu'on dirait qu'il se produit tous les jours. Fin de la parenthèse groupie. Alors, l'intensité des décibels se supportait. L'Homme et le Fils se vantaient d'ailleurs de n'avoir pas besoin de bouchons et se moquait un peu de moi qui n'avait pas voulu prendre le risque de devenir sourde avant l'âge.
Ça c'était jusqu'à ce qu'arrivent les deux principaux groupes de la soirée, soit Fuck the Facts et
Malgré tout, ce matin, quand j'entends ma voix me résonner dans la tête toutes les fois que j'ouvre la bouche, je me dis que je devrai
__________________________________
Notes pédestres : J'ai marché "au naturel" ce matin, puisque sans ma musique préférée. J'ai décidé en effet de donner une pause salutaire et curative à mes oreilles. Il faisait encore tellement beau que j'ai pu sortir vers 8 h 30 sans avoir besoin d'une petite laine. Ça faisait changement de marcher en entendant mes pas sur le trottoir (oui, je les entendais) et, surtout, en écoutant les oiseaux, les chiens et les enfants. J'ai croisé beaucoup de retraités sur ma route, un indice de ce qui m'attend pour les années à venir. Pour le moment, je marche encore sans bâton de vieillesse. Je suis seulement un peu dure de la feuille!
Notes félines : Vous auriez dû voir la
Hum! Retour aux sources et renouveau dans le même blog! Je m'explique : métal, marche et chat dans le texte, et un nouvel espace de liberté qui s'ouvre quand on clique sur un lien dans la marge. Je suis curieuse :)
RépondreSupprimerL'amie yogini