J'ai attrapé quelque chose. Je savais bien que ça allait arriver avant le vaccin. Mais je ne crois pas que ce soit la grippe car je ne fais pas de fièvre et je n'ai pas mal partout. Seulement un mal de gorge, un peu de toux et quelques gargouillements intestinaux. Ça fait deux jours. J'imagine que si mon état reste stable, j'en serai quitte pour continuer à m'énerver jusqu'à ce que l'on se décide enfin à vacciner les vieilles comme moi qui ne présentent aucune particularité sauf celle d'être atteinte d'hypocondrie anxieuse galopante (ça me change des champignons!).
N'empêche. J'ai bien dû relire dix fois le fameux guide d'autosoins. Je dois maintenant connaître par coeur les quelque 16 pages et des poussières qu'il contient. Chaque fois que je me sens un peu moins bien, je prends ma température et je retourne lire la liste des symptômes. On se sait jamais... tout à coup qu'un détail m'aurait échappé.
Dire que j'ai suivi à la lettre les conseils prodigués pour nous garder en santé. Je me suis tellement lavé les mains que j'ai développé un syndrome de peau sèche qui brûle. J'ai évité de toucher les poteaux dans l'autobus, la main courante de l'escalier roulant, la porte de la salle de bain au bureau (j'appuyais avec mon coude sur le bouton réservé aux personnes handicapées). Dès qu'une personne toussait à côté de moi, je m'enfuyais à toute vitesse. J'avais du Purell sur moi en tout temps et des serviettes désinfectantes à portée de la main sur mon bureau. Je crois que là où j'ai failli (probablement), c'est de n'avoir pas toujours fait attention à mes mains lorsqu'elles avaient la fâcheuse habitude de se promener dans mon visage. Et pourtant... il s'agissait là d'une des sages recommandations de notre ministre de la Santé qui veut notre bien, mais pas trop vite par exemple.
Ce soir, je suis donc revenue à mon engagement du début de la semaine. J'ai cuisiné. Un délicieux boeuf braisé et une excellente soupe aux carottes et à l'orange. Je tousse mais je mange. Je vais peut-être m'en réchapper.
Et puis parce que vous avez eu la patience de lire mes jérémiades jusqu'à la fin, voici la recette de la soupe tirée du livre Nos meilleures recettes écrit par les diététistes du Canada. À faire en double, si vous voulez mon avis car elle est irrésistible!
Soupe aux carottes et à l'orange
(D'après nos amies les diététistes, il s'agit là d'une importante source de bêta carotène que notre corps va convertir en vitamine A.)
2 c. à table de beurre ou de margarine
1/2 tasse d'oignons, hachés
4 tasses de carottes, tranchées
4 tasses de bouillon de poulet ou de bouillon de légumes
1/2 tasse de jus d'orange
1/2 c. à thé de muscade, moulue
1/4 c. à thé de poivre blanc, moulu
1 tasse de lait
Faire fondre le beure à feu moyen-élevé dans une grande casserole. Y faire sauter les oignons et cuire de 4 à 5 minutes ou jusqu'à ce qu'ils aient ramolli. Ajouter les carottes et le bouillon puis porter à ébullition. Réduire le feu et laisser mijoter de 15 à 20 minutes ou jusqu'à ce que les carottes soient très tendres. Incorporer le jus d'orange, la muscade et le poivre.
Réduire le mélange en purée au robot ou au mélangeur.
Verser le lait et laisser mijoter la soupe à feu très doux pendant 2 ou 3 minutes ou jusqu'à ce qu'elle soit très chaude.
Rebonne santé!!
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