Une autre fin de semaine terminée. Et un autre lundi qui s'annonce. Un jour, plus vite que je n'aurai le temps de dire "retraite", cette façon de découper le temps ne sera plus la mienne. C'est drôle quand j'y pense. C'est épeurant aussi. Haaaaa!!! Du nouveau dans ma vie. C'est bien. Cela va me permettre de rester alerte et de retarder mon placement dans ces endroits où on fournit les couches et les clowns.
Je disais donc qu'on était dimanche soir. Quoi de neuf?
Eh! bien, l'ingénieure en structure que je suis devenue par la force des choses a construit pour la partie moins profonde de l'étang, vous savez la section pouponnière des nénuphars et des laitues d'eau, ce qu'on appelle ici dans la région une "calvette",
c'est-à-dire un tuyau que j'ai placé sous la digue pour permettre à l'eau de mieux circuler. Car,
voyez-vous, la pouponnière a parfois des airs (et des odeurs) de marécage à cause du barrage qui empêche les barracudas de donner libre cours à leurs bas instincts de végétariens obèses. Reste à voir maintenant si cette suggestion de mon collègue E. va produire les résultats escomptés. Je vous en reparle car je sais que vous êtes vivement intéressés par mes propos aquatiques.
Et à part ça chez vous sont bien? Ici, la famille Tintin continue de s'alimenter sur mon balcon. Les tentatives d'approche sont toutefois particulièrement ardues. Deux boîtes de thon plus tard et je n'ai pas plus d'amis qu'avant. Ils acceptent bien évidemment le changement de menu mais pas le chef qui le concocte. Les bébés sont presque toujours sur le terrain, souvent tapis sous mes cèdres dont les branches descendent très bas et leur procurent un excellent abri. Avec la couche de paillis que je renouvelle tous les ans, ils profitent en plus d'un matelas moelleux. Alors, je continue de les observer à distance.
Et du côté de chez Swann? J'ai l'air littéraire comme ça mais je connais seulement le titre de ce roman de
Marcel Proust, le premier volume d'
À la recherche du temps perdu. J'ai même le livre... sur ma table de chevet. Je l'ai acheté après avoir lu les deux premières pages. Ce fut le coup de foudre. Pourtant, je n'ai pas poursuivi ma lecture. Un jour, je vais m'y mettre. À la lecture de celui-là et de tous les autres bouquins qui s'empilent un peu partout dans la chambre. Voilà une chose que je pourrais regretter sur mon lit de
mort : ne pas avoir pris le temps de lire suffisamment. Pour l'instant, le temps, je l'ai consacré cet
après-midi en compagnie de l'Homme au taillage des arbustes d'en avant. Gros contrat dont nous avons pu nous acquitter complètement avant la pluie. Ouf!
Et, après mon blog de vendredi, je peux vous dire que j'ai marché avec l'énergie de la combattante. C'est qu'en plus la pluie, la chaleur et le manque de volonté avaient fait en sorte que je ne m'étais pas activée sur les trottoirs depuis lundi! Oui, oui, lundi! Heureusement que le yoga m'avait fait bouger mardi midi. En tout cas, autant vendredi que samedi j'ai rallongé volontairement le parcours pour compenser ma paresse passagère. Il faisait frais. Il faisait bon.
Tu entends lundi? Je suis prête!!!
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