Bon, pour en revenir aux rimes et à mon très beau dictionnaire de la collection Les Usuels du Robert chaudement recommandé par l'Ami et avec raison, je me sens un peu embarrassée. C'est que mes deux derniers poèmes, pondus tout frais d'hier, étaient encore une fois en anglais. Je crois bien que je n'aurai pas le choix. Je vais également devoir me procurer le même type d'ouvrage, mais dans la langue de Shakespeare.
J'ai quand même pris le temps de feuilleter mon nouvel outil pour voir un peu de quelle façon il présente la chose. J'ai bien rigolé. C'est que, pour aider le rimeur amateur, le dictionnaire pousse la gentillesse jusqu'à présenter des citations de poèmes et de chansons. Il semble y en avoir pour tous les goûts. Ainsi, je tombe tout à fait par hasard(!!) dans la section des mots qui se terminent en
Ce fut un amant dans toute la force du terme :
Il avait connu toute la chair, infâme ou vierge,
Et la profondeur monstrueuse d'un épiderme,
Et le sang d'un coeur, cire vermeille pour son cierge!
(Paul Verlaine, Un conte)
Moi je suis le téton et vous le sperme,
dans cette comédie au goût rectal.
Ô cadavre lettré, mettons un terme
à la littérature, notre mal!
(Alain Bosquet, Douteux poète...)
J'adore. Allons-y justement pour des rimes en
Pourquoi le sable du désert
pourquoi l'essor
et pourquoi la chute d'Icare
pourquoi les ports
pourquoi les gares
pourquoi la mort
qui se prépare
et pourquoi le vide empli jusqu'aux bords?
(Luc Estang, Du vide)
Vous ne trouvez pas que ça donne envie d'en lire plus sur certains de ces auteurs? En tout cas, cela avive certainement l'intérêt pour l'art de la poésie. Voyez plutôt :
Je dois arrêter là mon exploration créatrice
jusqu'à ce que je doive à mon tour
chercher une rime pour mettre fin au supplice
du poète incapable de terminer son discours!
(La Marcheuse urbaine)
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Notes pédestres : Un soleil radieux pour une deuxième journée de suite. Mon âme se réchauffe sous les rayons bienfaiteurs. Le vent était à écorner les boeufs mais, grâce au capuchon, les oreilles sont restées en place. Petite incursion dans le cimetière en passant. Tout était comme hier au point mort.
As-tu vu le poème de TOM CLANCY?
RépondreSupprimerJ'suis un signe de vie. Je lis toujours!
Hé! juste au moment où j'allais lancer un avis de recherche, voilà que tu réapparais. Toujours heureuse de constater que tu es en vie. Ça change des points morts!
RépondreSupprimerEt de quel poème parles-tu? Envoie-moi un lien ou au moins un meilleur indice. J'espère qu'il est en anglais. Cela pourra m'aider dans ma rédaction de chansons dans la langue du ROC.
On s'appelle et on déjeune... qu'en penses-tu? :))