"I've been places in my head, I've been places in my head, places in my, places in my, places in my heaaaadddd!", je criais à tue-tête ces mots de la chanson
Safe Home d'Anthrax, marchant des bouts de trottoir les yeux fermés tellement j'étais prise dans ma bulle. J'ai bien entendu un ou deux chiens aboyer. Mais c'est tout. Faut croire que j'étais dans le ton, ou encore qu'il n'y avait pas âme qui vive dehors.
Je m'en foutais de toute façon. J'étais seule avec la vie qui battait si fort
en-dedans de moi que j'avais parfois l'impression que j'étais pour éclater. À ce
moment-ci de l'année, j'adore marcher à la fin de
l'après-midi quand le soleil commence à baisser. À la fin de mon parcours, je le reçois en pleine face. Souvent je m'arrête net. Juste pour le regarder. Juste pour me laisser envahir toute entière par ses puissants rayons. On dirait un immense spot dirigé vers moi. Je n'ai d'autre choix que d'être dans la lumière. Et je repars, heureuse de pouvoir respirer à plein nez l'oxygène nécessaire pour alimenter mon corps.
Aujourd'hui, j'avais une énergie que je sentais presque inépuisable. C'est merveilleux quand ça se produit. Et aussi j'arrivais à demeurer dans le moment présent pour en jouir pleinement. C'était la deuxième fois depuis le matin. Un cadeau rare, donc encore plus apprécié.
Eh! oui, en ce jour de la
Saint-Valentin, je n'ai pas fait la grasse matinée car je m'étais inscrite à un atelier de respiration donné par mon prof de yoga. J'avais bien demandé à l'Homme de venir avec moi pour partager une activité en commun en ce jour des amoureux, mais il a carrément refusé : "Un atelier pour respirer? Qu'est-ce que je vais aller faire là? Je suis très bien capable de respirer tout seul." Voilà qui a le mérite d'être clair. Et d'un côté, il a raison. La respiration est un réflexe automatique. Cependant, quand on prend le temps d'être à l'écoute de son souffle, on s'aperçoit vite qu'on respire trop rapidement, donc pas assez profondément, et principalement du haut de la cage thoracique et pas à partir de l'abdomen.
En tout cas, l'heure et demie a filé. J'ai adoré les exercices, notamment celui qui consiste à inspirer et à expirer chacune des voyelles. C'est vraiment intéressant d'observer les vibrations de chacune d'elles dans notre boîte crânienne. Et j'aime particulièrement faire le son de l'abeille. Chaque fois, je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire pendant que je le fais. C'est apaisant et réjouissant.
Je sais que je vais vous étonner mais il n'y avait que trois hommes dans notre groupe de
vingt-deux!!? Les gars, vous qui savez si bien tout faire et, entre autres, respirer par le nez, vous n'avez jamais pensé que d'assister à ce genre d'atelier ou encore de participer à un cours de yoga, représente un excellent moyen de rencontrer des filles. Pensez-y! Vous pouvez devenir plus souple, allonger votre respiration et être en contact avec l'autre sexe. Il me semble que c'est une combinaison gagnante. Et imaginez la tête de votre amoureuse quand vous lui direz à l'oreille : "Bzzzz, Bzzzz, Bzzzz".
Je vous aime! Heureuse Saint-Valentin! :)
Joyeuse Saint-Valetin!
RépondreSupprimerJ'ai moi même passé la soirée en bonne compagnie et c'est la première année que la saint-valentin a un sens. C'est une fête à double tranchant : soit doublement déplaisant ou doublement agréable.
En fait je voulais simplement commenter ton passage sur le coucher du soleil. Depuis longtemps j'attends le retour du printemps pour faire mon jogging au soleil couchant. C'est un sentiment incroyable que d'être en harmonie avec la nature. Pendant que le corps se transforme, le jour passe à la nuit. C'est presque poétique.
Ça l'est vraiment. C'est la raison pour laquelle j'aime tant marcher dehors, et ce, toute l'année. J'adore voir les changements de saison, repérer le petit signe qui annonce que la nature passe tranquillement à autre chose. C'est puissant et ça nous rapproche, à mon sens, de l'essentiel.
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