Un beau jour, lors de notre promenade, nous avons rencontré une Américaine d'un certain âge. Vêtue quand même assez chic, elle portait, comme nous, ses sandales dans ses mains et semblait absolument heureuse de ce moment de paix et de
Nous avons donc goûté au paradis jusqu'au milieu de nos vacances. Puis, ce fut la descente aux enfers. Jeudi soir, en revenant d'une très agréable journée passée à
Après trois jours d'enfer, nous en sommes venus à la conclusion que la pauvre vendeuse, pour nous faire ce genre de déclaration, devait être soit sous la menace armée d'un "gentil" motard ou encore qu'elle s'était fait sauter par un motard "professionnel" l'année d'avant! Car comment, oui comment, aimer entendre un bruit constant du matin au soir? Comment, oui comment, apprécier entendre crier les gens d'un balcon à l'autre, surtout des filles, pour demander aux motards qui passaient dans la rue de faire vrombir leurs engins encore plus fort? Et
Nous avons pensé à écourter notre séjour mais nous avons finalement décidé qu'il n'était pas question que ces motards gagnent et gâchent nos vacances. Nous avons donc pris les grands moyens. Nous avons été au Liquor Store pour acheter plusieurs bouteilles de vin pour atténuer le bruit environnant. Nous avons aussi pris le parti de rire de la situation car, vraiment, il y avait des moments où nous pensions devenir complètement fous... et sourds. Nous quittions aussi la ville pendant la journée pour ne revenir qu'en fin d'après-midi. Là, nous osions quand même notre incursion sur le balcon. Après une, mais plus souvent deux, bouteilles de vin, les vrombissements se faisaient toujours entendre mais ils semblaient venir de plus loin.
Il y avait quand même de ces moments où, exaspérés, nous allions nous réfugier à l'intérieur, fermant portes et fenêtres, et sentant des instincts meurtriers que nous ne nous connaissions pas monter à notre conscience. Cela nous donnait alors l'occasion de ventiler en imaginant de quelle façon nous allions nous débarrasser des "gentils" motards. Nous avons pensé lancé nos bouteilles de vin du balcon pour tenter d'atteindre un professionnel du "roaring". Nous avons imaginé que l'un d'entre eux nous ferait l'immense bonheur de se lancer sur une colonne de stationnement en faisant ses démonstrations de "professionnel" pour le bénéfice des "motardes" en pâmoison. Nous avons très sérieusement songé à "sucrer" un réservoir d'essence mais nous avons dû renoncer à cette plaisante perspective en réalisant que nous ne savions même pas où était situé le réservoir en question sur ces bolides du diable.
Finalement, nous avons réussi à sauvegarder notre santé mentale. C'est sûr que nous avions l'avantage d'être accompagnés, nous, d'un véritable "professionnel". Cependant, même les plus formés d'entre tous, ne sont que des humains. Et je dois avouer que la soeur Psy, tout comme l'Homme et moi, a connu ses moments de rage et d'impuissance où même la perspective de finir nos jours dans une prison de
Je ne sais pas pourquoi mais depuis que nous sommes revenus au Québec, j'entends constamment dans ma
haha, méga OUASH pour Roar to the Shore... J'aurais probablement pris à peu près le même parti que vous! Terriblement mauvais pour le niveau de stress... J'espère que ça n'a pas trop fait remonter trop vite le stress! Et n'oublie pas la règle du 5/15 pour la suite! Je t'aime fort (ainsi que la soeur Psy!) Continue à me donner de la belle lecture comme ça :)
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