La semaine dernière, j'étais à Québec où les beaux endroits à parcourir ne manquent pas. Ainsi, jeudi matin, après un bon déjeuner au Café Krieghoff, la Fille et moi nous sommes dirigées vers le Vieux-Québec. Il faisait froid. Un froid de canard. Mais le soleil luisait et le plaisir de faire l'école buissonnière l'emportait sur tout. Dans
Et c'était aujourd'hui le retour à la routine. Le yoga aidant, puisque nous avions appelé la lumière pendant le cours ce midi, j'ai pu retrouver mes trottoirs familiers en fin de journée sans la pluie pourtant annoncée. J'ai même osé le capri moulant sans le regretter. Et j'ai ouvert les glissières sous les bras de mon blouson tout neuf qui viendra avec moi en Europe au mois de septembre. C'était bon. Le vent m'ébouriffait les pensées à mon grand contentement. C'est que j'avais déjà eu de la difficulté à rester sur mon tapis pendant le yoga et je ne voulais pas que les idées recommencent à se bousculer dans ma tête. Le métal est venu compléter le tableau qui a retrouvé ses teintes parfaites. J'ai aperçu plusieurs merles qui se pavanaient sur les pelouses, compté trois chats et un chien perdu avec photo sur un poteau, respiré (pas trop fort quand même à cause des allergies) le parfum de différents arbustes en fleurs et le gazon fraîchement tondu.
Un petit tour au bassin avant de rentrer pour le souper. Les bébés poissons se sont présentés en masse pour avaler les granules. Il y en a déjà deux ou trois qui commencent à avoir une taille d'ado! Après avoir nettoyé le filtre et réinstallé la pompe, j'ai eu droit à un spectacle de nage synchronisée offert par les espiègles. Ils sont tellement drôles. Ils adorent tourner en rond sous le jet dans une course folle. J'ai hâte de réinstaller les plantes et de voir l'eau retrouver une couleur disons... moins foncée.
Ahhhhh... je sais que je vais profiter de mes prochains jours de congé, beau temps, mauvais temps!
Entre le tapis de yoga auquel on s'accroche de nos dix orteils et les milliers de pensées qui nous entraînent dans un tourbillon vertigineux, entre la terre chaude du jardin sous nos talons et les mille et une choses à faire d'ici la fin de la journée, c'est facile de s'y perdre.
RépondreSupprimerJe souhaite, chère Marcheuse urbaine, que les prochaines journées soient, pour vous, source de contentement et de plaisir. Merci pour un thé aux parfums de joyeuse entente et pour votre aide créative.
L'amie yogini