Voilà le message que j'avais commencé à écrire avant de quitter mercredi dernier pour la Ville de Québec. Je suis revenue seulement hier soir. Mon séjour à l'extérieur de la maison, même s'il fut fort agréable, n'a toutefois rien changé à l'état déplorable des choses, ni au découragement qui m'envahit quand j'en prends conscience de façon trop aigüe.
Du côté cour, c'est la pagaille. Les vêtements d'hiver sont toujours accrochés dans le placard de l'entrée. J'ai eu le temps à un moment donné de laver des foulards et des mitaines que j'ai ensuite mis sur la planche à repasser au
Il y a aussi les innombrables bottes, bottillons, espadrilles et souliers qui jonchent le vestibule. La température ayant été un peu plus clémente au début du mois de mai, j'avais réussi à remiser certaines de ces pièces qui sont revenues malheureusement au goût du jour quand le froid s'est de nouveau pointé le nez. Maintenant, pour pénétrer dans la maison, je dois d'abord me frayer un chemin au travers du salmigondis de sandales d'été et de bottes d'hiver qui encombrent le tapis de l'entrée et s'étendent jusqu'au salon. Une véritable expédition et un exploit digne de mention quand j'arrive à me rendre dans la cuisine sans m'être tordue la cheville en marchant sur une botte renversée ou m'être écrasée face contre terre en m'accrochant les pieds dans un lacet! Mignonne et la
S'il n'y avait que ça. J'ai des tiroirs aussi dans lesquels j'ai pigé pour trouver des chandails à manches courtes parce que je croyais l'été arrivé. Grave erreur. Mal m'en prit. J'ai depuis tout mêlé parce que, bien évidemment, quand vient le temps de ranger mes vêtements, je confonds allégrement les saisons. Un capharnaüm que je devrai éventuellement mater si je veux m'habiller plus rapidement le matin.
C'est pas mal ça pour le côté cour. Et le côté jardin, lui? En mauvais état, je le crains, car là aussi j'accuse un retard dans les travaux à réaliser. Si la tendance se maintient, l'Homme va probablement tondre la pelouse avant même que j'aie pu la rateler pour la débarrasser des saletés du printemps!
En raison de la prolifération d'algues dans le bassin, j'ai dû effectuer certaines tâches en mode rapido. Ainsi, un soir de la semaine dernière, au lieu de m'attaquer aux
Cette semaine, j'ai cinq jours de congé. Je veux faire tout. J'ai écouté les prévisions pour la
Apparemment, les tâches ménagères et le jardinage peuvent se transformer en méditations sur le caractère éphémère de toute chose, y compris les placards et plates-bandes en ordre!
RépondreSupprimerDes heures de plaisir :-)
L'amie yogini