C'était une journée comme ça. Elle a annoncé ses couleurs tôt le matin : gris sur bleu foncé. Elle était maussade et déprimée. Elle a donc pleuré presque tout le temps. J'ai vite compris qu'aucune négociation n'était possible. Je suis retournée dormir un peu en souhaitant qu'elle change son humeur. Vaine espérance. Quand je me suis relevée, elle était toujours aussi exécrable.
Je n'avais plus le choix. Si je ne voulais pas que son humeur déteigne sur moi, je devais aller dépenser mon énergie et vivre ma vie pédestre. Mais où donc? Au Gym, bien sûr, le royaume des pas perdus! Heureusement, l'Homme avait aussi l'intention d'y aller. C'était déjà plus intéressant. Et puis, qui sait? Il y avait peut-être eu des changements depuis la dernière fois où j'étais allée m'y perdre.
Je vous rassure tout de suite. Aucun changement à l'horizon. Même odeur. Même sueur. J'ai donc grimpé sur le tapis roulant, mis mes écouteurs et me suis branchée sur les nouvelles tounes de metal fournies par Yosterdude. C'était bien, surtout les écrans géants qui diffusaient tous des courses de voitures. Et que dire des hommes-muscles qui s'accueillaient d'une poignée de main pour initiés seulement et d'un sourire plein de sous-entendus, genre "Hey, man, tes biceps, ça s'en vient! T'occupe, viens plutôt voir le poids que je soulève, tu m'en diras des nouvelles!".
En tout cas, après mon heure de marche, j'ai terminé ma séance d'entraînement en allant soulever des poids pour travailler mes biceps. "Hey, man, attends de voir mes muscles cet été!".
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