Bon, bon, je sais que ça fait un peu beaucoup fan finie mais je n'ai pas pu résister à me rendre sur YouTube pour entendre la musique de Cryptopsy, le groupe de
Youri Raymond. Vous savez bien de qui je parle. C'est l'un des chanteurs dont je mentionnais les performances dans mon blog d'hier et c'est aussi l'auteur du commentaire que j'ai reçu en réponse à ce blog.
J'ai donc appris que son groupe donne dans le "extreme death metal" et qu'il compte
sept albums à son actif dont le plus récent s'appelle
The Unspoken King. Ce n'est pas le genre de métal que j'écoute habituellement mais j'ai bien aimé
Worship Your Demons. Et je mentirais si je n'avouais pas que j'ai été épatée par la batterie (vraiment à couper le souffle) et par les voix, évidemment. J'arrête là mes commentaires car je suis loin d'être une experte en la matière. Je marche à coup de torsions dans les tripes quand j'écoute du métal. Si ça me rentre dedans, si ça me fait sortir des émotions dont je ne me savais même pas habitée, alors j'entre dans la bulle et je jouis.
Mais
permettez-moi de revenir à mon escapade du côté "obscur". Mon incursion dans le "extreme death metal" m'a surtout permis de mesurer la distance phénoménale qui me sépare de l'écriture un jour d'un texte qui sonne "métal". Je vous ai déjà parlé de mes difficultés à cet égard. Je veux y revenir. C'est mon privilège, après tout, de radoter dans mon propre blog. Je disais donc que j'écris des textes sans musique bien que j'entende quelquefois des mélodies dans ma tête. Je suis certaine ici que la
soeur Psy va être d'accord avec moi pour affirmer qu'il vaut mieux entendre de la musique que des voix, à moins qu'elles ne soient célestes, bien entendu.
Je change derechef de paragraphe car je constate que je divague. Je disais donc que j'écris sans musique. Si ce n'était que ça. Je me rends compte que ce sont les thèmes que je ne parviens pas à développer de façon intéressante. Pour le moment, j'exprime surtout de la colère et je m'essaie de temps à autre à la vulgarité. Sans grand succès
dois-je dire. Et je n'arrive pas à être fortement inspirée par la guerre (ou si peu - j'ai quand même commis un texte sur ce sujet), la violence, le sang, les vampires, les scies à la chaîne et autres instruments contondants. Je parodie. J'exagère. Car je crois que le métal peut parler de n'importe quoi. C'est la forme qui compte. Et l'émotion brute à transmettre.
Qu'à cela ne tienne. Il est arrivé que le Pusher me fasse des commentaires quand même encourageants sur ma progression dans l'écriture métal. Ne
dit-on pas qu'il faut cent fois sur le métier remettre son ouvrage? Je mettrai donc cent fois mes doigts sur le clavier d'ordi pour continuer à travailler mes textes. Avec l'aide des dieux du métal, je ne crains rien... surtout pas la panne sèche.
Cela fait très longtemps depuis notre dernière jasette metal, demain si tu n'a rien a faire une après-midi metal sa pourrais faire du bien, non? Appelle moi si t'es interesser
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