Tout d'abord, pour les amateurs d'eau, des nouvelles de l'étang. J'ai consulté encore d'autres spécialistes qui m'ont confirmé ce que je savais déjà, à savoir que j'ai en ma possession de véritables végétariens voraces. Pour calmer leur insatiable appétit, je leur donne maintenant des morceaux de salade qu'ils dévorent avidement. Au moins, cela a le mérite d'épargner les plantes. Et je les nourris un peu plus. Il paraît qu'à la taille qu'ils ont, il n'y a pas vraiment de risque qu'ils fassent une indigestion!
Mais j'ai au moins une bonne nouvelle pour mes plantes
aquatiques : l'une d'entre elles a fleuri et elle comporte au moins deux autres tiges florales. Je suis super contente car, avec tous mes déboires, j'avais perdu espoir de voir un jour l'ombre d'une fleur sur cet étang maléfique. Vous
ai-je dit d'ailleurs que les barracudas s'attaquent maintenant au nénuphar? Il est passé en quelques jours de treize feuilles à sept. En plus de manger les jeunes pousses à mesure qu'elles osent se montrer la tête hors du pot, ils coupent les tiges des feuilles matures et les grignotent littéralement. Heureusement, la digue tient le coup et les jacinthes et les laitues grandissent à vue d'oeil.
Et le déjà vu de l'histoire qui ne fait que se répéter?
Imaginez-vous que je me suis rendue compte vendredi soir que je nourris des bébés chats! Vous vous rappelez de Mignonne, non?
Eh! bien, il y avait deux bébés Mignonne dans mes plats ainsi que leur maman chatte que j'avais déjà baptisée Tournesol à cause de sa barbichette blanche. C'était bien sûr sans me douter que Tournesol était une chatte, enceinte de surcroît. Les bébés sont plus jeunes que Mignonne l'était quand je l'ai découverte dans mes plats l'été dernier. Je dirais qu'ils ont à peine six à sept semaines. Ils ne sont pas complètement sevrés encore car je les vois parfois téter leur maman.
Qu'ai-je fait en m'apercevant que mon parc faunique comptait de nouveaux petits habitants? Je me suis précipitée à l'épicerie pour acheter de la nourriture pour chatons et j'ai monté une garde constante pour les revoir. Ils se sont pointés le nez de nouveau samedi matin puis, plus rien. Hier soir, je ne cessais de faire des
aller-retour de la salle à manger à la porte d'entrée pour tenter de les apercevoir. Sans succès. Les plats étaient toujours pleins. Ce matin, par contre, des bêtes ont dû se pointer car tout était vide. C'est finalement l'Homme qui est venu me dire tout à l'heure que j'avais de nombreux clients sur le balcon. La famille ne compte pas seulement deux chatons noirs, mais aussi un chaton beige. Et la maman était là, bien entendu. J'ai ouvert mes boîtes de nourriture humide et je les ai posées très, très délicatement près de la marmaille. Pour ne pas les effrayer, je suis passée par la porte de derrière.
Je leur ai laissé quelques minutes et je suis retournée près du balcon. Ils étaient si occupés à manger que je n'ai pas pu résister à prendre un des petits bébés noirs. Mal m'en pris. Il n'était pas du tout content de se faire flatter. Il griffait, il crachait et il se débattait. Je ne voulais pas lui faire mal en le serrant trop fort d'autant plus que je venais de traumatiser toute la tribu qui avait pris la poudre d'escampette. Je l'ai donc posé par terre. Il est allé se cacher à son tour. Et je suis rentrée dans la maison.
Ne vous en faites pas. Ils sont éventuellement revenus. Mais la maman a décidé de monter la garde plutôt que de manger avec ses petits. Juste au cas où la gardienne du parc déciderait de partir de nouveau en safari!
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