Reposée, je suis. Inintéressante, je deviens, car plate est mon quotidien. Bon, me voilà en train de parler comme Yoda dans
La Guerre des étoiles et avec rimes en plus. Mais c'est vrai que je ne peux dire mieux. Aujourd'hui, pas la moindre petite anecdote, pas même l'ombre d'une observation significative de la nature humaine.
Ah! si quand même, je peux vous apprendre que mon collègue me boude toujours. Il arrive le matin, s'enferme dans son bureau, sort le midi, revient pour le reste de la journée jusqu'à ce que
moi-même je quitte. Tout cela sans déserrer les dents, sauf pour répondre à son téléphone.
Comprenez-moi bien. Il ne parle pas plus aux autres membres de l'équipe qu'à moi. Nous sommes tous égaux devant son mutisme et sa volonté d'isolement. J'ai pu remarquer qu'il attend maintenant que je sois partie pour venir déposer dans mon panier les dossiers que je vais retrouver le lendemain matin. Pathétique, non? J'ai malheureusement (ou heureusement, selon le point de vue où l'on se place) décidé que je ne cèderais pas cette fois. C'est arrivé trop souvent. J'abdique. J'accepte son tempérament de solitaire ou d'ours mal léché (encore une fois, c'est selon le point de vue).
Du côté de l'étang, j'ai dû procéder à un sauvetage in extremis ce soir. Les végétariens voraces avaient réussi à renverser le pot de l'un des Juncus et se préparaient, j'imagine, à avaler tout rond la pauvre plante. J'ai pu recueillir le pot au moyen du filet et je l'ai placé dans la partie peu profonde, du bon côté de la digue. Pour reprendre la métaphore de
La Guerre des étoiles, je pourrais dire que j'ai empêché Juncus de sombrer du côté obscur.
Et pour ce qui est de l'entraînement, mon repos d'hier soir a fait en sorte que j'ai réussi à me lever tôt ce matin pour aller marcher. Il faisait frais. Sur les notes de Callejon, encore une fois, je trouvais que mes pas s'accordaient parfaitement à la musique. Ainsi, la première pièce est musicale et elle rend une atmosphère un peu fantastique je dirais. Elle correspond bien au début de mon parcours quand je me sens encore rouillée de la nuit qui vient de finir et que je commence lentement mais sûrement à prendre de la vitesse. Après, la musique s'accélère, comme mes pas, avec le rythme bien marqué de la chanson
Videocrom. Vraiment, j'aurais voulu continuer encore longtemps à suivre la route.
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