mardi 6 juillet 2010

Promenade matinale et Metal Ride

Est-ce qu'il fait chaud chez vous? Ici, c'est l'étuve. Le sauna sans avoir à se déplacer. C'est, je dirais, un peu trop chaud, un peu trop humide, un peu trop étouffant. Bref, la Marcheuse urbaine sue et elle trouve l'entraînement pénible, du moins lorsque Galarneau la cuit littéralement de ses rayons micro-ondes. J'ai donc décidé de prendre ma transpiration en main et j'ai pensé que je pourrais marcher très tôt, avant d'aller au travail, soit vers 5 h.

Ce matin, c'était la première journée de ma bonne résolution. Le cadran fait entendre son vilain bruit. La Reine-Marguerite ne bronche pas. Et moi non plus. Je ferme les yeux. Je me sens encore fatiguée, me semble-t-il. "Jamais je ne pourrai me lever et faire mon parcours. J'ai l'impression que je pourrais encore dormir pendant des heures", que je me disais dans ma tête en essayant de me convaincre que ce n'était pas si grave que ça de devenir une non-sportive pour une semaine.

Heureusement, je ne me suis pas dégonflée. J'ai enfilé mes espadrilles et je suis sortie dans la chaleur déjà étouffante du jour naissant. En débutant mon parcours, le coeur léger et l'estomac encore vide, j'ai constaté à mon grand désarroi que c'était la collecte des ordures. Quel plaisir de parcourir les trottoirs en côtoyant les poubelles, les bacs de recyclage et les nouveaux bio-bacs! Odeurs suspectes et diverses m'ont donc accompagnée tout au long de ma promenade matinale. J'ai également dû ajouter la course à obstacles à mon exercice étant donné que certaines personnes se plaisent à flanquer leurs contenants à déchets directement sur le trottoir. Pas grave. Le soleil était encore caché derrière le smog et la température ambiante se situait en-dessous du point d'ébullition.

Aujourd'hui, c'était aussi une première pour moi de marcher en compagnie de la musique de Mortör, le groupe du Pusher. Je m'inquiétais quand même un peu de l'effet que le metal aurait sur moi si tôt dans la journée. Avouez que ce n'est pas évident de s'entendre crier dans les oreilles que la mort nous arrive du ciel (Death from Above), qu'il faut ravaler notre haine (Swallow my Hate) et compter les cadavres (Death Count), ou que nous devrons faire face à un seigneur de la guerre (The Warlord) en étant, je l'espère, équipés de notre veste au napalm (Napalm Jacket). Je plaisante en traduisant ainsi bêtement les chansons de l'album Metal Ride mais je reprends vite mon sérieux pour vous affirmer haut et fort que le produit final lancé récemment par Mortör est une pure jouissance metal. En plus, le rythme est parfait pour les pas de la Marcheuse urbaine.

Je termine ce blog en vous faisant part des effets bénéfiques de mes randonnées pédestre et musicale. J'ai notamment profité d'une énergie incroyable tout au long de la journée. Je me suis rendue à mon cours de yoga toute enthousiaste à l'idée de faire de nouveau bouger mon corps. Je crois aussi que j'ai mieux supporté le sauna. Me reste à voir si les bonnes résolutions vont tenir le coup.
______________________
Notes d'une meurtrière qui ne veut pas en être une : J'ai dû tuer un nombre incalculable de petits insectes ce soir en arrosant les plantes. Accidentellement, j'ai brisé des fils d'araignée et écrasé des bêtes en circulant sur le gazon. Volontairement, dois-je m'en confesser, j'ai éliminé un perce-oreille sur le balcon et un autre qui avait eu l'impudence de se glisser dans le bain. Mais je déteste devoir tuer même les insectes nuisibles. Comble de l'horreur, je me suis finalement décidée à utiliser un produit (écolo quand même) pour essayer de sauver mes fleurs de l'emprise dévastatrice des insectes qui pullulent en ce moment dans cette chaleur étouffante. Mais, mais, le plus difficile reste à venir. Nous avons un mulot dans la cuisine. Il se terre sous le frigo. Mignonne et la Reine-Marguerite l'ont à l'oeil mais pas encore sous les dents. Je ne sais que faire. C'est sûr que les règles d'hygiène en prennent un coup quand un mulot se permet de circuler sur le comptoir de la cuisine. Malgré tout, j'attends encore avant de passer à l'attaque. Si seulement les deux représentantes de la race féline que je nourris avec trop d'ardeur pouvaient passer à l'action. L'odieux serait sur elles...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire