Que je vous parle d'abord de l'effaroucheur, enfin installé devant le bassin. Il a déjà fonctionné à deux reprises et il a réussi avec succès à éloigner les bêtes qui pensaient venir se régaler gratuitement de poissons frais! La mise à l'essai de l'appareil a cependant donné lieu à des scènes plutôt loufoques puisque j'ai dû jouer au raton pour évaluer l'efficacité du détecteur de mouvement. Évidemment que lorsque je passais debout devant l'appareil, cela ne fonctionnait pas. Non, je devais plutôt m'accroupir, à la hauteur de ce qui me semblait être celle d'un raton, pour me faire immanquablement asperger de trois tasses d'eau. Je peux maintenant affirmer que la douche froide aura sûrement tôt fait de décourager tout raton mal intentionné qui n'aura d'autre choix que de rebrousser chemin, bredouille. Tant pis et tant mieux.
Aujourd'hui, j'ai franchi une étape (encore une autre) vers mon passage imminent à la retraite. En compagnie de l'Homme, je suis allée vider mon bureau.
Est-ce que j'ai eu un pincement au coeur? Un assez gros,
dois-je tout de même confesser. On ne laisse pas impunément
trente-quatre années de sa vie derrière soi sans pousser un soupir ni jeter un coup d'oeil mélancolique
par-dessus son épaule. Après tout, je laisse un travail que j'aime encore passionnément. Ma seule consolation, c'est que je pourrai continuer d'écrire,
peut-être même encore plus et surtout ce qui me plaît, en étant à la retraite. Je quitte également de très bonnes collègues avec qui j'entretenais des rapports réguliers et absolument agréables. Là encore, la retraite ne m'empêchera en rien de prendre le thé, d'envoyer des courriels et de faire des sorties entre amies. Au contraire.
Finalement, de quoi je me plains? Du temps qui passe et qui ne revient pas. Du temps qu'on ne peut pas reculer, même d'une seconde. Me reste à foncer, droit devant. De toute façon, jeudi c'est fini.
Chère Marcheuse, ça prendra bien plus qu'un départ en vacances-départ à la retraite pour effaroucher vos amies et les éloigner de l'univers de rires et plaisir que vous créez chaque jour.
RépondreSupprimerCela dit, j'aurais bien aimé vous voir jouer au raton-laveur lavé. C'est l'Homme qui a dû rigoler :-)
L'amie yogini