Comme tout peut changer en l'espace de quelques heures. Après une nuit passée sur la corde à linge à surveiller Bruno le raton tapageur, je m'attendais à me sentir fatiguée toute la journée. Étonnamment non. J'avais plutôt
L'Amie J., d'abord, à qui je racontais mes péripéties de la veille et confiais mon anxiété à l'idée d'avoir à vivre la retraite prochaine et le voyage dans les Zuropes, m'a suggéré cette merveilleuse approche que j'ai décidé d'embrasser tout de
Ensuite, l'Amie yogini, dans sa grande sagesse habituelle, m'a rappelé dans un petit courriel fort sympathique que je pourrais songer à commencer mes journées de retraitée en suivant les méditations guidées de
Et, pendant le cours de yoga, c'est la gratitude qui m'a envahie. Je me trouvais privilégiée d'être bien vivante, là, sur mon tapis, entièrement absorbée par ma respiration et l'écoute de mon corps. Quand la période de relaxation est arrivée, je n'étais plus qu'une grosse masse de reconnaissance qui rendait grâce pour tous les bienfaits dont elle avait la chance de jouir.
La gratitude est restée imprégnée dans mes cellules et elle me remplit encore au moment où je vous écris. Il y a quelques minutes, j'étais dehors avec Mignonne dans mes bras. Elle aime quand je l'amène prendre l'air mais, comme elle est très peureuse, elle se trouve tout à fait rassurée en demeurant dans mes bras. Moi je profite de cette petite (hum!), moyenne boule de poils abandonnée et confiante pour me donner une séance de zoothérapie. Le ronronnement d'un chat, c'est tellement apaisant. J'étais donc assise dans ma chaise, sur le patio, avec ma minette sur moi. Je regardais le ciel au travers des branches de mon magnifique érable en écoutant le bruit de l'eau dans le bassin. J'étais au Présent, point.
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