J'ai vécu un autre de ces moments de jouissance aujourd'hui. Et c'était absolument fabuleux! Comme je vous l'ai laissé entendre à quelques reprises, j'ai une autre passion à part la marche et le metal. C'est le jardinage.
Quand le beau temps revient, je deviens fébrile. Et quand la neige finalement disparaît, je ne me possède plus. Je n'arrête pas d'inspecter mes plates-bandes pour essayer d'apercevoir le petit bout d'une tige verte qui m'annonce que je n'ai pas perdu telle ou telle plante vivace. Si je le pouvais, je plongerais ma tête sous terre pour aller vérifier l'état des racines de mes plantes!
Car chaque année, c'est la même chose. Je suis persuadée que toutes, je dis bien toutes mes plantes sont mortes pendant l'hiver. Et j'arpente le terrain l'air préoccupé, le moral entre les deux jambes. Et l'Homme, qui n'en peut plus de m'entendre gémir sur mon sort de jardinière trompée par Dame Nature qui tue ses propres créatures, me répète invariablement la même phrase : "Cesse de t'en faire pour rien. La Nature est généreuse." Bien évidemment, je ne le crois pas. Et je continue à me lamenter en déclarant à qui veut bien l'entendre que je ne jardine plus parce que je ne réussis pas comme je le veux et parce que mes plantes refusent de coopérer en étant belles et en santé. Mais les menaces ne servent à rien non plus.
Puis, un beau jour, en m'approchant d'une plate-bande pour mon inspection de jardinière dégoûtée de l'ingratitude végétale, je la vois. La tige tant espérée. Et je jouis pour la première fois de la saison de jardinage. Dans les jours qui suivent, c'est une succession de plaisirs infinis. Oh! la clématite que j'ai semée l'année dernière et que j'ai retransplantée à l'automne a survécu. Ah! la plate-bande des hostas et des astilbes se porte bien. Hi! je viens de découvrir sur la pelouse un minuscule plant qui s'est semé de lui-même. Vite, je m'empresse de le déterrer pour le réinstaller à l'endroit qui convient. J'assiste au retour à la vie et je ne me lasse pas de le contempler.
Aujourd'hui, on annonçait de la pluie. C'était ma journée de congé et je m'étais faite à l'idée que je ne pourrais pas travailler à l'extérieur. Je me demandais bien d'ailleurs ce que j'allais faire dans la maison étant donné que le ménage est maintenant un concept révolu pour moi. Mais les experts de la météo ne m'ont pas déçue. Il a fait beau toute la journée. Après le coiffeur, j'ai fait un détour à la pépinière et je me suis achetée quelques nouvelles vivaces.
Je me suis donc retrouvée sous mon érable, tout l'après-midi, à nettoyer et à préparer une partie de ma grande plate-bande d'ombre. Il y a bien eu quelques gouttes de pluie mais, sous mon magnifique arbre, j'étais à l'abri. J'ai eu la visite de quelques chardonnerets et de deux gros pigeons. Mais pas de Rita par exemple (voir la chronique du 20 avril). Il faisait beau, presque chaud même. Et ça sentait tellement bon la terre et le paillis de cèdre. De temps en temps je m'arrêtais juste pour contempler le jeu de la lumière sur les feuillages. Je vous le dis... j'ai joui plus d'une fois. Maintenant, juste en fermant les yeux, je peux revoir cette parfaite journée. Et je me ré...jouis en pensant à toutes les autres qui s'en viennent!
J'ai bien hate de voir tes plantes cette année! Je vais devoir prendre pleins de belles photos apres avoir fait d'autres travaux pour mon portefolio de travaux extérieurs!!
RépondreSupprimerDonne à la jardinière et aux plates-bandes encore quelques semaines et tu seras complètement émerveillé. En attendant, tu peux toujours venir voir l'évolution des travaux. J'ai quand même des vivaces en fleurs en ce moment et c'est très beau.
RépondreSupprimerJ'aimerais que tu viennes voir le muret en avant également car je n'ose pas trop travailler dans mes plantes à cet endroit avant que tu n'aies refait le muret (je parle de celui situé complètement à gauche de la maison, à côté des voisins honnis).
Et n'oublie pas de faire attention à ta voix pour lundi. J'ai acheté mes bouchons aujourd'hui. Je suis fin prête pour mon premier concert de metal!