Je suis la Marcheuse urbaine et je suis hypocondriaque. Je le sais. Je consulte. Mais je n'arrive toujours pas à m'en sortir.
Il faut dire que l'actualité, et surtout la façon de la traiter, n'aide pas particulièrement mon cas. Non seulement on nous annonce des catastrophes à intervalles réguliers mais on le fait en plus en adoptant résolument le mode panique. Je peux déjà vous dire que cela comporte des effets désastreux pour une personne comme moi.
Prenez l'exemple de ce fameux virus H1N1. On nous prédit immédiatement la pandémie. Après quelques jours, lorsqu'on constate que le Canada a eu des cas sur son territoire mais que, du moins jusqu'à maintenant, ces cas sont bénins, on ne se réjouit pas. Nenni. Tout de suite on nous garde sur le qui-vive (en fait le gros nerf) en affirmant que cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de morts. En fait, il est probable qu'il y en aura. Et on ne s'arrête pas là car les chercheurs veulent savoir. Ils veulent trouver la raison pour laquelle justement le Canada n'a eu que des cas bénins. Et l'on dépêche des échantillons ou on en fait venir (je ne sais plus trop) pour étudier l'absence de malheurs chez nous.
Plus récemment, l'Organisation mondiale de la santé (OSM) note que la situation se stabilise. Il y a moins de nouveaux cas. La mortalité est en baisse. Je me dis : "Hourra, je viens de traverser une autre crise!". Moi je pense ça, pas l'OSM. Imaginez-vous que le virus va profiter de la belle saison et de notre insouciance d'estivant pour muter. En quoi, me demandez-vous? En virus plus virulent qui va cette fois commettre des ravages innommables.
J'en ai assez. Je ne suis même pas capable de gérer l'apparition de trois points rouges sous mon aisselle gauche. Je me demande depuis le début de la journée si tout le magasinage que j'ai effectué hier ne m'aurait pas fait contracter une quelconque affection transmise par une des centaines de personnes qui ont dû essayer le même chandail que moi! Je vous entends rire mais ce n'est pas impossible. Réfléchissez un peu et rappelez-vous de ces divans en cuir fabriqués en Chine qui donnaient à ceux qui s'y posaient le derrière des démangeaisons épouvantables. Nos chers amis chinois, toujours à l'affût du bien-être et de la santé de la population, avaient utilisé un produit très nocif pour conserver le cuir en bon état. Le cuir des divans était vraiment beau, celui des fesses des propriétaires l'était pas mal moins!
Bon, bon, mon hypothèse est peut-être, je dis bien peut-être, un peu tirée par les cheveux. Mais comment alors expliquer ces rougeurs? J'ai dû être piquée par un insecte microscopique caché dans les vêtements. Ou encore je suis allergique au plastique dans lequel se trouvaient les vêtements avant qu'on ne les déballe (plastique provenant inévitablement d'un pays asiatique faisant fi de toute norme ISO ou autre). Ou pire encore les vêtements provenaient du Mexique, ils avaient été fabriqués par une couturière atteinte du H1N1 qui s'est mouchée sans vergogne dans la blouse qu'elle était en train de fabriquer. Vous voyez la suite. Le virus a commencé sa mutation fatale dans la caisse qui amenait les vêtements ici au Canada et l'on va maintenant se retrouver avec le premier cas GRAVE de H1N1 dans le monde et j'ai nommé : le virus H1N1 avec trois points rouges!
À cause de la maudite pluie, je n'ai pas été capable d'aller marcher, ni de jardiner. Est-ce que ça paraît que j'ai besoin de gérer ma panique? Me reste l'alcool. Selon la soeur Psy, c'est le remède à tout. Je serai alcolo mais plus hypo!
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solution: ne plus se regarder!! de toute façon comme on veillit, on a toujours de mauvaises surprises. Jeudi passé je voulais m'acheter une petite jaquette estivale. Je la trouvais fort jolie... je l'essaie ... quel horreur, mes jambes avaient veillies... ouatch.. j'ai remis cela à plus tard et je chercherai une version allongée....:DD Inutile de penser à ce qu'il peut nous arriver, je suis d'accord avec ma soeur psy, trinquons au moment présent! Bonne fête des mères à nous XXX
RépondreSupprimerJe tiens à préciser que les commentaires concernant l'alcoolisme ne viennent pas de moi, psy, mais d'une partie enfouie de ma personne qui n'a rien à voir avec la psy! (Enfin c'est ce que je me plaîs à penser)
RépondreSupprimerÀ la vôtre!
XXX
J'avoue qu'une bonne bière ça ne règle pas tout, mais ...
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