Je n'avais pas marché depuis jeudi dernier. Bon, bien sûr, j'ai fait quelques pas lors de notre escapade à Montréal dimanche et dans un froid de canard à part ça! Et hier, pour aller rejoindre l'Ami avant le spectacle de MORTÖR, j'ai marché environ une quarantaine de minutes du bureau jusqu'au centre-ville, à Ottawa. Mais tout cela ne compte pas vraiment. Ce n'était pas assez pour que je puisse me dépenser comme j'aime le faire maintenant.
Alors, aujourd'hui, c'était bien de retrouver mes trottoirs de fille des rues. En plus, la température s'était réchauffée depuis le matin et j'ai pu m'entraîner seulement avec un léger chandail. L'énergie était au rendez-vous, alors que demander de mieux?
J'ai provoqué un certain étonnement chez un petit garçon lorsque je suis arrivée à mes marches d'escalier que je monte et descends allègrement une dizaine de fois. Il était assis dans le gazon en train de cueillir des pissenlits et il me regardait descendre l'escalier, tourner sur moi-même en esquissant un léger sautillement qui apporte, selon moi, un certain caractère sportif à la chose, et regrimper jusqu'en haut. Je pouvais presque l'entendre penser : "Elle est drôle, elle, on dirait qu'elle ne sait pas où elle s'en va!" Ne t'en fais pas, mon petit bonhomme, je sais de plus en plus où je m'en vais.
Ensuite, je me suis amusée à rattraper deux ou trois personnes qui ne marchaient pas aussi vite que moi. C'est le seul moment où je sens l'esprit de compétitivité se frayer un chemin dans mon intérieur zen de nouvelle sportive. J'aime me prouver que je suis assez en forme pour dépasser les gens qui se trouvent devant moi. Et, quand j'arrive à leur hauteur, je me retiens, évidemment, pour ne pas leur crier : "Regardez-moi, espèce de fainéant, et admirez la vitesse à laquelle je vous ai rattrapé. Vous vous demandez sans doute comment j'ai réussi cet exploit? Eh! bien, le secret est autant dans la tête que dans les pieds!".
Puis, après le sprint final où je me permets de réécouter mes chansons préférées en prêtant attention à ne pas ralentir le pas, c'est l'extase! Le sentiment du devoir accompli envers mon corps. Et je laisse monter le bien-être total qui m'envahit. Ah! ce que c'est bon!
Et, finalement, pourquoi ne pas se réfugier dans le Safe Haven de Warmachine :
This pantheon keeps calling me,
Back to a place of sanctuary,
And all along I couldn't see,
Just what it was this mystery,
Oh no...
You see what lies behind my eyes,
Then steal away what's solely mine,
Breaking the chains I have to find,
The sanctum that lives within my mind.
Dispelling my fears I will not hide,
I have all I need reposed inside,
Give me the strength that will provide,
Peace with myself, un-compromised.
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