Il m'en a fallu du metal aujourd'hui pour traverser la p'tite vie. Tout d'abord, je me suis branchée pour ne pas avoir à supporter les conversations matinales de l'autobus. Ça ne sert à rien, je ne suis pas capable aussi tôt le matin d'entretenir une conversation endiablée sur la température chaude ou froide de la journée, sur la température des prochains jours, sur les prévisions météo pour la fin de semaine et sur les comparaisons entre le printemps de cette année et celui des dix dernières années! Est-ce que je suis météorologue? Non! Est-ce que je retiens les données météo que je regarde pourtant tous les matins pour savoir comment m'habiller? Non! Alors, ne me demandez plus mon avis sur les hauts et les bas de Dame Nature. Je m'en fous. J'en ai assez juste à les supporter.
Le problème quand je me branche dans l'autobus, c'est que je reste dans le monde metal jusqu'à ce que j'arrive au bureau. Et quand je dis bureau, je parle ici de l'endroit où j'exerce mes talents épistolaires, le bureau en chair et en os quoi! Parce que je ne peux pas décrocher dans l'ascenseur, ni dans les couloirs, et très, mais alors là très difficilement une fois dans mon cubicule. Je n'ai pas envie de rentrer dans le moule... je retarde le moment en écoutant une autre toune... j'enlève mon manteau en faisant des acrobaties pour garder les écouteurs dans mes oreilles et ne pas m'accrocher dans les fils qui me relient à la source d'énergie. Hélas! arrive le moment fatidique où je dois accepter d'embarquer dans la p'tite vie.
Puis, j'ai encaissé frustration après frustration toute la journée avec une montée d'adrénaline particulièrement marquée tout juste avant que je ne quitte. Quel plaisir de se faire reprocher de trop vouloir bien faire! J'aimerais tellement arriver à m'en foutre complètement et à produire quelque chose de moins bon. Je ne pense pas que le monde s'en porterait plus mal. En tout cas, je n'avais pas quitté LE bureau que j'étais déjà branchée. Et dire que j'allais ensuite faire l'épicerie!
Vous ai-je dit que c'est alors que j'ai décidé de signer un contrat avec le diable? Oui, oui, j'ai donné ma vie pour entrer dans le livre du Heavy Metal!
I signed - a contract with the devil
I've tried - for so very long
I'd die - to become immortal
that's why I sing this song
Am I a wannabe? Have I no dignity?
I'd give up all my life to be
In the book of heavy metal - METAAAAAL!
The Book of Heavy Metal (March of the Metallians) par Dream Evil
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J'ai signé le même contrat, nous allons avoir le même sort!!
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