Même temps aux deux aiguilles bloquées quand on parle de la possibilité d'émettre des visas provisoires pour permettre aux familles haïtiennes d'ici d'accueillir certains des leurs pour les aider jusqu'à ce que ça se replace chez eux. Et, pour meubler ce temps qui passe inexorablement, des mots vides, des promesses vagues, des déclarations creuses. "On examine la possibilité d'alléger les formalités d'entrée au pays." "On se penche sur la question et on prévoit dans un laps de temps plus ou moins long d'en arriver
Je suis certainement naïve. Et totalement inexpérimentée dans ce genre de situation. Mais il me semble que, lorsque le temps s'arrête à cause d'un grand malheur, il faut le remettre en marche le plus rapidement possible pour continuer à vivre. Se perdre en palabres inutiles, ça se fait quand on a du temps à ne plus savoir quoi en faire. Mais quand le temps presse, quand ça urge, quand ça crie, il faut bouger. Une semaine après ce terrible tremblement de terre, force est de constater que, malgré nos technologies de pointe, nos avions super rapides, nos soldats et nos secouristes ultra spécialisés, nous ne sommes encore que des humains avec nos limites, nos conventions, nos frontières, nos règlements. Des humains aussi confrontés aux limites imposées par le fait que le théâtre des opérations est situé dans un pays pauvre dont les infrastructures laissaient déjà à désirer.
Je me permets tout de même de m'interroger sur la nécessité de discuter dès maintenant de reconstruction et de nouveau départ quand ces personnes, mes frères et mes soeurs, pleurent, ont faim et ont peur. Si seulement cela pouvait être... je reculerais le temps.
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Notes de transport communes (1) : Je me demande bien pourquoi on accorde autant d'importance à Haïti quand nous vivons ici des choses bien plus graves. À preuve cette déclaration entendue dans l'autobus ce soir après le boulot : "Je ne sais pas quoi faire avec mes cheveux. Tiens, prends ce magazine et
Notes de transport communes (2) : Je n'en peux plus des conversations matinales insignifiantes. Je veux de vrais débats, du sérieux quoi! Heureusement que le metal peut tout enterrer...
Merci milieu universitaire ^^
RépondreSupprimerJ'ai dans mes cours de quoi me nourir amplement, me laissant tout loisir de profiter des niaiseries quotidiennes avec un sourire en coin!