S'il n'y avait que ça. Je suis également entourée de bonnes femmes qui tiennent à tout prix à ce que l'ensemble du bétail partage leur foin quotidien. C'est d'un intérêt nul et d'un ennui mortel. Qu'en
Je ferme les yeux. Je crois que je vais arriver à sommeiller un peu. Mal m'en prend. Le chauffeur prend un tournant trop brusquement et je me ramasse pratiquement dans l'allée. Heureusement, j'ai le réflexe d'agripper le poteau en face de moi. J'ai sauvé la face et mon derrière!
Enfin, je débarque. Je me dépêche de m'occuper des chattes qui attendent impatiemment derrière la porte l'arrivée de la main qui les nourrit. Me voilà sur le trottoir. Il ne fait pas froid. C'est merveilleux... ou presque. Je constate, à mon grand désarroi, que c'est déjà le retour de la marche d'hiver. L'entraînement prend alors un tout autre sens, particulièrement sur des trottoirs souvent mal nettoyés et par le fait même glissants. C'est le cas ce soir. Je me raidis pas mal au début parce que j'ai peur de tomber. L'analogie peut paraître ridicule mais les conditions climatiques nécessitent un ajustement semblable à celui de la conduite d'une voiture en hiver. Je ralentis donc le pas afin de mieux évaluer la situation. Il y a de la glace noire par endroits. Je devrai donc redoubler de prudence. C'est plate parce que cela veut dire aussi que je ne pourrai pas marcher aussi rapidement qu'à l'habitude. Bon, rien ne sert de se lamenter, il faut partir à pied.
La glace n'a finalement pas été le seul obstacle que j'ai dû affronter. Il y a eu aussi tous les automobilistes furieux d'être pris dans le trafic à cause des travaux toujours en cours sur le boulevard. Pour se dépêtrer du bouchon, certains ont décidé d'emprunter les rues secondaires de mon parcours mais à une vitesse... Je les entendais arriver même en étant branchée sur mon métal. C'est vous dire à quel point ils avaient la pédale au fond et la rage au coeur. Et j'ai aussi suffoqué à plusieurs reprises grâce aux extraordinaires poêles à bois si respectueux de l'environnement et de l'air pur. Entre vous et moi, il faisait 1 degré.
Je termine avec deux anecdotes qui ont eu le mérite de ramener vers le haut l'étirement des commissures de mes lèvres. Espérons qu'elles auront le même résultat sur les vôtres. Je commence donc avec mon collègue
Et l'autre histoire vient de l'Homme qui m'a permis de vous en parler. C'est qu'il m'a révélé ce soir que la victoire des Alouettes de Montréal au Championnat de la Coupe Grey dépendait en partie de son
Chère Marcheuse,
RépondreSupprimerJe suis contente d'apprendre que le Frère/Saint a pu intercéder, par l'entremise de l'Homme, en faveur des Alouettes. C'est que ce petit monsieur était l'oncle-de-la-mère-de-ma-grand-mère ;-) Il doit y avoir toute une trâlée de gens qui peuvent en dire autant, vu la taille des familles de l'époque, mais c'est tout de même réconfortant de voir que son efficacité est une fois de plus démontrée.
La Remplaçante du mardi midi