À cause de Vanessa et de la prime qu'elle avait reçue à son corps défendant en raison de la performance exceptionnelle de ce sosie censé lui rendre la vie plus facile mais qui ne faisait que lui apporter des ennuis, voilà qu'elle devait maintenant donner une fois par semaine des ateliers à ses collègues sur les pratiques exemplaires à suivre pour offrir un rendement optimal au travail! Horreur! Cauchemar! Mauvais sort! Elle détestait ça à un point tel qu'elle songeait nuit et jour à de nouveaux moyens de mettre fin une fois pour toutes à son association machiavélique avec la poupée gonflable aux gros totons et au sempiternel
Même le succès remporté lors du party de Noël, où elle avait dû se présenter déguisée en
Mais, mais, ce n'était pas aussi facile que cela en avait l'air de se débarrasser de la désormais rivale. Elle en avait fait la malencontreuse expérience dans un passé pas si lointain. Et tout ce qu'elle avait réussi à soutirer de ses sombres desseins de tueuse incapable de dégonfler le minable et détestable objet aux yeux de merlans frits, c'était d'avoir encore plus de boulot à accomplir. Ce n'est vraiment pas comme ça que les choses devaient se passer.
Elle avait bien songé à engager un professionnel pour réussir là où elle avait échoué. Les tarifs n'étaient pas donnés. Ainsi, elle avait un peu mal au coeur de penser qu'elle devrait investir tout le montant de sa prime au rendement pour éliminer Vanessa de sa vie cléricale. Dans l'espoir d'économiser quelques sous, elle avait donc donné
En apercevant l'hurluberlu, elle recula vivement d'un pas. Mais l'amuseur public attira aussitôt son attention avec un formidable "couac" de trompette. Elle n'avait plus le choix. Tous les yeux des clients ahuris étaient tournés vers elle. Le drolatique personnage lui faisait maintenant de grands signes de la main en agitant son chapeau melon en direction de la chaise vide à sa table. "Ayoye",
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Notes de la Marcheuse urbaine : Un gros, gros merci à l'Amie Yogini pour sa suggestion de faire appel à Vanessa dans ma détresse, et merci à l'Homme, au Fils, à la
Ah! bien en plus de rigoler, j'ai appris une nouvelle expression : "passer de caraïbe en scylla" :-) Je vais tenter de la glisser dans une conversation de travail, aujourd'hui, question de faire durer le plaisir!
RépondreSupprimerL'Amie yogini
Salut l'Amie Yogini,
RépondreSupprimercomme tu le sais sans doute, j'ai parodié la véritable expression qui se dit plutôt "aller de Charybde en Scylla". J'ai toujours trouvé drôle cette modification de l'expression consacrée et, à ma grande honte, je ne me souviens même plus qui l'avait ainsi embellie!!!
La Marcheuse urbaine