jeudi 18 mars 2010

Exercice en futilité

L'oisiveté, comme dit le proverbe, est la mère de tous les vices. J'en ai eu la preuve aujourd'hui puisque, désoeuvrée comme c'est presque toujours le cas au bureau ces derniers temps, j'ai décidé de m'occuper en répondant à un sondage qui visait à établir si je connais bien notre grande-Celine-pas-d'accent-aigu.

Je ne sais pas pourquoi je me suis prêtée à cet exercice dont je devinais déjà les résultats. Je ne fus pas surprise. Même en essayant vraiment de trouver les bonnes réponses, je n'ai pas réussi à surmonter mon ignorance des aspects importants de la vie de la divine diva. Je vous donne un exemple. À la question "Quel était le nom du piano-bar appartenant aux parents de Celine Dion pendant son enfance?", on proposait les choix suivants :

  1. Le vieux baril
  2. Le tonneau
  3. Le baril bleu
  4. Le violon bleu
  5. La vieille charrue

Sans hésitation, j'ai choisi la charrue. Me semble que ça "faisait du sens". Eh! bien, je n'étais pas loin de la vérité puisque la réponse était le numéro 1. Je savais bien qu'il devait y avoir du vieux là-dessous mais ce n'était pas la bonne réponse.

À la question "Qui sont les parrain et marraine de René-Charles?", j'ai voulu répondre "Je m'en fiche au plus haut point", mais l'option ne figurait pas parmi les choix offerts. Pour ceux qui tiennent absolument à connaître cette information d'une importance vitale, je vous apprends qu'il s'agit de Linda Dion et de son mari. D'accord... but who the fuck are they? And do I really want to know?

Mais je tenais à me rendre jusqu'à la fin du questionnaire. Je boirais le calice jusqu'à la lie. Prochaine question donc : "En 2005, Celine Dion fait une apparition au talk-show Larry King Live où elle dénonce la lenteur avec laquelle on porte secours aux victimes de l'ouragan Katrina. Complétez sa célèbre citation. "Je ne pense pas avec ma tête, je parle avec mon coeur. Pourquoi ne défonce-t-on pas les toits? Pourquoi ne laisse-t-on pas des hélicoptères s'approcher et secourir deux personnes à la fois? Pourquoi ne prend-on pas un kayak? Ne traverse-t-on pas ces murs? Des enfants se font violer la nuit. Nous entendons..." Celine, Celine, que tu es naïve! De ton intervention, je retiens que tu ne penses pas avec ta tête - ce dont je me doutais déjà - et je revois tes longs bras mimant le mouvement des rames du kayak. Quel spectacle édifiant! Et pour les intéressés, la fin de la citation était la suivante : "Nous entendons des coups de fusil la nuit". Est-ce que tu entends aussi des voix ma chère Celine? Je connais un bon psy.

Une p'tite dernière pour la route? Allez, on y est presque. Je vous demande donc "Quel porte-bonheur René-Charles a-t-il donné à Celine le jour de sa dernière représentation au Ceasars' Palace?" Je ne sais pas pourquoi mais d'emblée j'ai pensé à une mèche de cheveux. Ce n'était pas ça. Dans les choix proposés, il y avait un dé à jouer. Connaissant quand même les prédispositions du père, j'ai opté pour cette réponse. Ce n'était pas ça non plus. À vous de faire mieux que moi. Il a offert à sa mère :

  1. un sou noir
  2. une ficelle
  3. un bouton
  4. un trèfle à quatre feuilles

Je vous le donne en mille : une ficelle! Mes résultats : 2 sur 20. Avec mon pointage, il y avait en prime le commentaire suivant :

Votre chanson : Have a Heart. La personnalité chaleureuse de Celine vous laisse de glace.

Ce n'est pas moi qui le dit!

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