vendredi 12 octobre 2012

Anecdotes floridiennes

Vous ai-je confié que, depuis notre arrivée en sol floridien, l'Homme s'est transformé en magasineur invétéré? Oui, oui, lui qui habituellement refuse carrément de mettre les pieds dans une boutique quelconque ou autre, le voilà qui déambule dans les allées tapotant les tissus, s'inquiétant de leur douceur et de leur entretien! Jusqu'à maintenant, il s'est acheté cinq chandails, une casquette, huit paires de bas et une paire d'espadrilles. Pas de souris verte, cependant!!

Faut dire qu'il est béni l'Homme chéri puisqu'il a failli perdre ses lunettes dans la mer il y a quelques jours de ça. Eh! oui, il se baignait en compagnie de la soeur Psy en sautant dans les vagues comme un enfant quand, ce qui devait arriver, arriva. Pouf! les lunettes envolées dans l'écume. Nous nous mettons tous les trois à la recherche de ses yeux rapportés sans grand espoir de réussir à accomplir cette tâche titanesque : chaque flux des vagues nous invite à croire à l'impossible; chaque reflux nous ramène à notre impuissance. Imaginant déjà les tracas à venir pour remplacer les précieuses lunettes, je sollicite l'aide de ma maman décédée et promets de lui payer une messe si elle réussit là où nous avons échoué. Pas de miracle en vue. En embrassant du regard la mer et son immensité, je me dis qu'une messe, c'est pas cher payé. Je monte donc les enchères à douze, une par mois pendant un an. Mise au courant de mon marchandage, la soeur Psy se joint aussitôt à moi en s'adressant à notre mère : "Tu sais, maman, comment il est l'Homme, toujours distrait et un peu maladroit." Elle n'avait pas fini de prononcer sa phrase que les lunettes ont été livrées directement à nos pieds. C'est le cas de le dire, nous n'en croyions pas nos yeux! Hommes et femmes de peu de foi, prière de s'abstenir...

Mais permettez-moi maintenant de revenir à un de mes sujets préférés : les minets. En déambulant sur la plage un bon matin, la soeur Psy et moi avons découvert un sentier qui nous a conduit à un paradis de chats. Grâce aux bénévoles d'une organisation qui s'appelle Cat Pals Inc., les chats de la plage Hollywood sont nourris tous les jours. Ils sont également stérilisés et vaccinés. Que c'est merveilleux, non? Y a pas juste moi qui contribue à la cause féline. D'ailleurs, tant qu'à jaser cause, je dois vous avouer que nous avons adopté, ou plutôt que nous avons été adoptés depuis deux jours par un gros matou noir et blanc baptisé Oscar Bellemare. Au début, je croyais qu'il était affamé mais, de fait, Oscar est affamé d'affection. Il tient absolument que nous le fassions entrer dans la structure en moustiquaire qui entoure la piscine. Pour vous donner une idée, voici une image de notre cour arrière :


Cet abri comprend deux portes qui donnent accès à la cour. C'est en montrant sa petite tête désespérée à l'une de ces portes qu'Oscar a conquis nos coeurs. Nous lui avons acheté des garnottes mais il préfère, et de loin, nos caresses. Quand il vient nous retrouver pendant que nous farnientons autour de la piscine, il passe de l'un à l'autre pour obtenir sa ration de flattage et de grattage. Son attachement est parfois douloureux lorsqu'il fait ses papattes sur nos cuisses. Je vous le présente ici qui essaie de convaincre l'Homme de lui accorder un peu d'attention :


Et voici une autre photo prise ce matin sur ma chaise :


Le plus difficile, c'est de remettre Oscar à l'extérieur de l'abri. Hier soir, c'est la soeur Psy qui l'a fait car moi, après trois tentatives, je n'arrivais tout simplement pas à prendre le minet du coussin où il dormait si bien pour le renvoyer dans le monde hostile. Je sais, je sais, j'exagère un tantinet.

Et je termine ce message en vous parlant très brièvement des prouesses de mes compagnons sur le terrain de golf. Nous avions deux voiturettes électriques pour nous déplacer et moi j'étais supposée agir comme caddy. En fait, je me suis surtout amusée à photographier les obstacles "vivants" que les joueurs devaient franchir pour atteindre les verts :


Parfois, il fallait même surmonter la peur de bêtes vraiment menaçantes comme ce crabe qui voulait voler la balle de l'Homme :


La situation, pour le moins inusitée, a permis à l'Homme de faire ce jeu de mots absolument suave. Je lui laisse donc le soin de mettre un point final à ce message. Selon lui, l'apparition d'un crabe constituait indéniablement un signe destiné à lui rappeler à quel point son jeu était "exécrabe"! J'en ris encore!!

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