mercredi 3 octobre 2012

Oui, la misère est moins pénible au soleil!

Hum... Il fait beau. Il fait chaud. Et les mots de Charles Aznavour me semblent tout à fait convenir pour décrire notre misère paradisiaque. Comment se plaindre en effet lorsqu'on se trouve à cinq minutes en voiture de la mer qui fait rêver et à un jet de pierre de la piscine qui fait nager? Comme il serait injuste de maugréer quand on a pour seule préoccupation que de se protéger du soleil pour éviter sa morsure afin de mieux apprécier sa caresse (dixit la soeur Psy)! Tant qu'à être dans les citations, permettez-moi de partager avec vous ce succulent jeu de mots de l'Homme qui affirme que nous profitons d'un climat "pical" mais pas "trop"!

Oui, ce sont des vacances comme nous les souhaitions. Nous avons retrouvé notre jolie maison sise à Hollywood Beach et la farniente floridienne nous a immédiatement envahis : longue marche matinale sur la plage, copieux déjeuner sur le bord de la piscine, courte mais revivifiante sieste au début de l'après-midi et agréable escapade au bord de la mer pour jouir de l'eau chaude et de l'odeur iodée. J'oubliais nos activités intellectuelles quotidiennes, soit notre partie de Scrabble et l'écoute de la série télé américaine Everybody Loves Raymond. Ceci nous aide à garder notre cerveau alerte tandis que cela nous permet de pratiquer la langue de Shakespeare que je maîtrise mieux, ai-je constaté hier au centre commercial, quand je la parle devant de jeunes vendeurs sympathiques et musclés!

Je reste déçue de ne pas avoir réussi à attraper les deux bébés chats avant de quitter. Je me console en me disant qu'Irma va peut-être trouver le temps moins long pendant mon absence si elle peut encore jouer à la maman! En plus, nous ne sommes pas encore rendus dans les grands froids de l'hiver, du moins je vous le souhaite.

Par ailleurs, mon séjour loin du parc faunique ne m'empêche pas de sauver les bibittes de l'Oncle Sam. Ainsi, l'Homme et moi avons repêché un bébé grenouille qui faisait la planche dans la piscine. Je crois bien qu'il cherchait désespérément à se hisser sur la terre ferme et j'ai senti qu'il appréciait notre coup de pouce. Et l'Homme a également libéré un papillon monarque pris dans la toile d'une vilaine araignée. Je pense que d'ici la fin des vacances, je devrais réussir à recréer un nouveau parc!

Me reste finalement à pratiquer l'art de la photographie puisque je possède maintenant un appareil numérique. Je vous promets des images pour le prochain message!

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