jeudi 5 juillet 2012

Des fois, faut plus que des mots

Depuis le temps que je vous parle de mes travaux de jardinage, je vous livre enfin des images de l'étang, version été 2012. Cette photo a malheureusement été prise avant que je puisse jouir de l'éclosion de ma première fleur de nénuphar, mais elle donne quand même une bonne idée de l'état des lieux. Me semble qu'on peut en ressentir la zénitude juste en la contemplant :


Comme je vous le mentionnais à l'instant, j'ai maintenant une magnifique fleur rose au travers de mes feuilles de nénuphars et, tenez-vous bien, j'ai repéré un autre bouton. C'est l'abondance. Merci Dame Nature et Monsieur Soleil!

Passons à la prochaine image qui vous permet cette fois d'admirer un membre de la famille des G :


Vous ai-je dit que mes batraciens s'aventurent maintenant dans la pelouse? C'est surtout vers la fin de la journée qu'ils entreprennent leur incursion sur la terre ferme. Je crois qu'ils sont à la poursuite d'insectes. En tout cas, c'est bien pratique d'avoir trois ou quatre grenouilles autour de soi lorsqu'on est assis dehors à la brunante. Tout d'un coup, les maringouins prennent la poudre d'escampette.

Et je continue le tour du propriétaire en vous présentant une vision plus générale de l'entrée de la cour. Notez en face de l'étang la petite plage aménagée grâce aux bons soins de l'Homme. C'est là que je m'installe tous les matins pour admirer les espiègles qui se pourchassent à qui mieux mieux :


Voici toujours la plage vue de plus près :


Enfin, je ne peux terminer ce bref tour d'horizon de mon havre de paix sans que vous ne puissiez dire un petit bonjour aux seigneurs de la place. Je parle bien sûr de mes adorables espiègles :


Je vous le concède, l'eau pourrait être plus claire. J'ai toujours des problèmes avec les algues. J'ai consulté en fin de semaine à ce sujet. On m'a proposé d'acheter une espèce de poisson carnassier mangeur de plantes, un monstre absolument laid et dégueulasse qui pouvait même, sans préavis aucun, décider d'engouffrer une grenouille pour déjeuner. J'ai dit "Halte-là! C'est ici que la folie de l'eau pure s'arrête." Après tout, si je peux endurer les moutons de poussière rouler sur mon plancher, je peux certainement m'accommoder de quelques algues vertes accrochées négligemment sur les parois de mon bassin. À trop vouloir chercher la perfection, ne risque-t-on pas de passer à côté de la vraie beauté?

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