dimanche 1 juillet 2012

La cour est ouverte!

Enfin! J'ai terminé d'étendre mes derniers sacs de paillis aujourd'hui et je suis toujours debout. Bravo pour moi! Il me reste maintenant le plaisir intense de profiter pleinement de ma cour fleurie. Bon, c'est sûr, j'ai encore du travail devant moi puisqu'il me faut dorénavant entretenir tout ça. J'ai à cet égard déjà remarqué que certaines plantes constituaient le repas principal d'insectes encore à identifier. Je crois que ce sont des araignées mais je n'en suis pas certaine. Va falloir que je sorte ma loupe et mes yeux de jardinière avertie, ainsi que ma trousse écologique et pas très efficace d'exterminatrice. Je dois avouer que je ne suis pas douée dans cet aspect des travaux de la terre. Les bêtes dévoreuses gagnent pratiquement à tous les coups. Je sais que je devrais m'attaquer plus sérieusement à la question surtout en raison des efforts démesurés investis dans mon aménagement paysager. Cependant, comme je persiste à demeurer verte envers et contre toute bibitte, je n'obtiens pas de résultats probants dans ma lutte qui tient davantage de l'arrosage vivifiant de produits pratiquement inoffensifs plutôt que de l'orage violent accompagné de rafales de gaz mortels.

Mais passons à un autre appel si vous le voulez bien. Imaginez-vous que je vais peut-être assister à une première dans mon bassin cet été. Oui, oui, j'ai repéré pas un, mais deux boutons de fleurs dans mes nénuphars! Je ne tiens plus en place. Je les examine plusieurs fois par jour bien qu'il m'arrive d'avoir quelque peu de difficulté à scruter leurs poussées de croissance lorsqu'un membre du groupe des G décide de relaxer dans le pot. Pour le moment, je constate que la présence intermittente de batraciens dans l'habitat des nénuphars ne semble pas affecter leur bien-être. À toute chose, malheur est bon. Je crois que c'est la disparition du bras de mon géant qui me permet de vivre cette nouvelle expérience horticole. C'est que mon bassin profite dorénavant d'un plus grand nombre d'heures d'ensoleillement. Voici ce qui explique cela.

Allez, mes travaux m'ont tombé dans le dos. Je ne veux pas me coucher trop tard même si c'est la fête du côté du ROC (Rest of Canada). Je vous laisse donc en vous signalant que j'ai aperçu un raton tout à l'heure pendant que je sirotais mon café sur le balcon d'en avant. J'ai voulu le saluer en lui adressant un bonjour amical. Je n'ai réussi qu'à lui faire rebrousser chemin dans l'arbre de la voisine. J'avais presque envie de ressortir les bols de nourriture mais j'essaie de limiter mes instincts de gardienne de la faune ces temps-ci. Juste au cas où l'envie de jouer au Petit Prince me reprendrait encore.

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