dimanche 19 août 2012

Travailler ou farnienter?

Bon, je suis drôlement silencieuse depuis quelque temps, vous ne trouvez pas? C'est que je suis passée de Marcheuse urbaine libre à Marcheuse urbaine "pieds et poings liés". Vous l'avez sans doute déjà deviné. J'ai accepté un emploi rémunéré. Pour une courte période, je travaille de très longues heures, et ce, tous les jours. Ceci explique donc cela. Quand je reviens finalement à la maison le soir, j'ai à peine le temps de saluer l'Homme, de nourrir les poissons et les chats, de manger une bouchée et de me lover dans les bras de Morphée.

Vous savez que je n'ai pas trouvé évident de reprendre le collier après presque un an de vie passé à ne faire que ce dont j'ai vraiment envie. En plus d'avoir à me soumettre à un horaire imposé, j'ai également dû convaincre mon moi-même que j'étais encore capable d'apprendre de nouvelles choses. Lorsque j'ai su que j'avais réussi l'examen et que j'étais l'un des candidats retenus, je me suis donnée une bonne tape dans le dos. Non, mais, sérieusement, ça fait du bien à l'ego de se rendre compte que l'on n'est pas encore bonne pour la casse!

Ce petit contrat me fait réfléchir à la suite des choses. Devrais-je ou ne devrais-je pas éventuellement chercher un à-côté payant qui me permettrait de me gâter un peu? Gros hic : je n'ai pas du tout envie d'abandonner mon bénévolat. Il me reste par conséquent les lundi et vendredi. Mais le lundi, c'est le yoga, et ça, c'est sacré! Le vendredi, c'est la journée des sorties entre amies. Je pourrais travailler quelques soirs par semaine. Je vais y penser plus sérieusement une fois que j'aurai été remise en liberté.

Belle découverte, cependant, ce retour sur le marché des gens dits actifs car il m'a fourni l'occasion de rencontrer des personnes vraiment exceptionnelles. La capacité de côtoyer les mêmes visages soixante-seize heures par semaine sans avoir envie d'abîmer à un moment ou à un autre les visages en question n'est en effet pas donnée à tout le monde. Heureusement, je suis entourée d'une équipe formidable. Nous travaillons fort, mais nous rions aussi beaucoup. Et nous nous entraidons toutes les fois que nous le pouvons. Après la première journée, nous étions déjà "à la vie, à la mort". Alors, je considère que ça vaut la peine de sacrifier un peu de ma liberté pour avoir la chance de vivre une expérience différence, enrichissante et lucrative de surcroît!

Gardez l'oeil ouvert, et le bon, car la Marcheuse urbaine n'est jamais très loin.
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Notes fauniques : Je vous annonce d'abord que les espiègles ont décidé d'agrandir la famille... d'au moins une dizaine de bébés. Ils sont vraiment mignons et, surtout, encore très petits. Par contre, ils semblent en pleine forme et se précipitent goulûment sur la nourriture que je leur jette. L'Homme s'inquiète de la surpopulation de l'étang, particulièrement pendant l'hiver. Pour dire vrai, moi aussi, mais je persiste à demeurer optimiste et à croire que les espiègles n'auraient pas pris le risque de se mettre en danger s'ils croyaient que leur espace vital était menacé.

Et ma chère Irma continue de me visiter deux fois par jour. Je n'ai vu encore aucun bébé, ce qui me porte à croire qu'elle les a perdus, qu'un malheur leur est arrivé ou que quelqu'un les a adoptés. L'histoire est toujours à suivre. Et Irma aura assurément besoin d'un foyer lorsque la bise viendra.

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