dimanche 7 juin 2009

Doublement heureuse de mon dimanche

Marche et jardinage : c'est mon nirvana à moi pendant l'été. Et c'est ce que j'ai fait aujourd'hui.

À 8 h, j'enfilais mes espadrilles, me huilais la peau de crème solaire (eh! il y avait déjà du soleil), m'installais les poids autour des poignets (je suis toujours déterminée à me sculpter les biceps), me branchais sur le metal (j'avais choisi de débuter avec In Flames et Alias - Don't tell me, Tell my ghost, Cause I blame him, For all I don't want to know) et me lançais avec ardeur sur les trottoirs déserts. Le pied continue de tenir le coup. C'est bien! La température était idéale : fraîche avec une légère brise. Je me suis donnée à fond.

Avant de partir, j'avais demandé à l'Homme de préparer le café. J'adore penser à l'odeur du café qui m'attend pendant que je marche. Est-ce que cela m'enlève un peu de mérite sportif? J'imagine... au regard des vrais de vrais. Mais qui s'en soucie vraiment? Le café était rudement bon.

Pour le reste de la journée, disons que j'ai un peu beaucoup convaincu l'Homme d'aller à Ottawa dans un petit magasin dont je ne me souviens jamais du nom mais où je trouve souvent des choses originales pour mettre dans la cour. Cette fois-ci, j'ai jeté mon dévolu sur deux pots absolument mignons faits en ciment. J'aime leur fini qui ressemble à s'y méprendre à celui que le Pusher de metal est en train d'appliquer sur la galerie d'en avant. C'est sûr qu'après avoir fait cet achat, je n'avais plus le choix de retourner à la pépinière me trouver des plantes... au grand désespoir de l'Homme qui voulait terminer les travaux qu'il avait entrepris la veille. Pendant que j'y étais, je n'ai pas pu m'empêcher d'acheter une astilbe pour remplacer les deux vivaces que j'ai finalement mises dans la plate-bande du Petit Muret dont je vous parlais hier (me suivez-vous au moins??). Je considère maintenant, à trois caissettes de fleurs près, avoir terminé mon aménagement de cette année.

Cela me rend triste. C'est la partie que je préfère : nettoyer les plates-bandes et les recouvrir de paillis, tracer les bordures, concevoir les pots, créer de nouveaux aménagements, courir les pépinières pour découvrir des plantes inconnues. Après, c'est sûr que j'aime voir pousser ma petite forêt vierge. Ainsi, ce matin, le pavot se pavanait fleur toute grande ouverte. Mais je réussis moins bien quand les chaleurs arrivent, quand les bibittes attaquent, quand le manque d'eau ou l'abondance de pluie déséquilibre mon fragile habitat. Des fois je me décourage et je laisse aller même si, chaque année, je prends la résolution d'être une jardinière attentive et passionnée jusqu'à la fin.

Allez, la saison est jeune. Je prête serment, la main sur la bêche : jurez-vous de prêter assistance aux plantes en détresse et de ne pas les laisser lâchement tomber avant le mois de septembre? Je le jure!

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