mercredi 16 février 2011

Lueur d'espoir

Ce soir, pendant que j'attendais mon amie future retraitée pour me rendre à mon cours, j'arpentais l'entrée de la maison en humant le fond de l'air. Il commence à se faire plus doux, le coquin. Mais, surtout, il a maintenant un peu l'odeur du printemps. Je sais, je sais. Je prends mes rêves pour la réalité. Pourtant... il y a des signes qui ne trompent pas.

Ainsi, je remarque que les oiseaux chantent allégrement presque tous les jours maintenant leur bonheur de sentir le soleil leur réchauffer les plumes à une intensité plus élevée. J'entends les corneilles aussi clamer bien fort leur plaisir de voir la chaleur faire ses entrées. Et la lumière. Elle est déjà là quand je quitte la maison le matin. Bon, je vous concède qu'elle se présente davantage sous forme de lueurs bleutées ou rosées, mais elle est là. C'est ça qui compte. Encore mieux. Je la retrouve le soir en sortant du bureau. Elle m'accompagne même quand je marche. N'est-ce pas merveilleux? Impossible de nier, vous l'avouerez, que le beau temps, le printemps guilleret approche.

En respirant profondément cette odeur d'espoir et de renouveau pour m'en imprégner, j'ai revu tout d'un coup mes pots remplis de fleurs, j'ai entendu la fontaine dans l'étang des barracudas (que je crois malheureusement transformés en bâtonnets de poissons), j'ai admiré mon immense érable quand il est habillé de son manteau de feuilles. J'ai même senti sous le banc de neige la vie de mes vivaces en attente de réanimation. Le miracle va se produire encore cette année. Je n'ai pas besoin de me forcer pour y croire. J'en ai été témoin tellement souvent.

J'ai formulé un souhait dans mon coeur en ce bel après-midi tout doux de février. J'ai fait le voeu de pouvoir continuer encore longtemps à jouir des beautés de la nature, si simples et si extraordinaires tout à la fois. Je veux et je dois y croire.

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