dimanche 16 octobre 2011

Citoyens, levez-vous!

De 11 h à 17 h. C'est le temps que l'Homme et moi avons passé aujourd'hui assis sur une chaise dans une salle de classe pas de fenêtre de la polyvalente située en haut de la côte. Pourquoi ce masochisme voulu? Pour participer à une assemblée citoyenne organisée par le Nouveau Mouvement pour le Québec (NMQ) qui portait sur la langue et la culture. Faut aimer son pays, non?

Mais nous n'étions pas les seuls amoureux présents au rendez-vous. Je dirais que nous étions environ une soixantaine d'irréductibles indépendantistes venus échanger sur le déclin de notre pauvre langue française que nous laissons malmener par les anglophones, les nouveaux arrivants et notre nous-même individuel. Nous avons eu la chance d'entendre entre autres Gérald Larose, président du Conseil de la Souveraineté du Québec, Pierre Curzi, député indépendant de Borduas, Charles Castonguay, professeur à l'Université d'Ottawa et chercheur en démographie linguistique, et Jocelyn Desjardins, porte-parole du NMQ. Et nous avons aussi profité des nombreuses interventions au micro des personnes présentes.

Pourquoi je vous parle de ça? Parce que depuis la défaite crève-coeur du Bloc Québécois le 2 mai dernier et à cause des chicanes qui n'en finissent plus au sein du Parti Québécois, j'ai peu perdu le Nord, et ce, malgré le Plan de Charest! Je sais toujours que je veux un pays, mais je ne sais plus trop avec qui m'associer pour arriver à mes fins. À cet égard, le NMQ offre un forum intéressant pour tenter de regrouper les forces vives du mouvement indépendantiste. Comme le disait son porte-parole M. Desjardins, si nous arrivons à nous entendre sur un certain nombre de points, nous devrions ensuite être en mesure de pouvoir travailler ensemble à la réalisation de notre rêve à tous.

J'ai surtout aimé l'importance accordée à la société civile et au rôle que nous pouvons tous jouer comme partie intégrante de ladite société. Comme le faisait remarquer à juste titre Édith Gendron, présidente du groupe Le Québec, Un pays!, "quand les citoyens bougent, le politique bouge." C'est donc chargés d'une mission que nous sommes sortis de la rencontre, soit celle qui consiste à remettre sur la place publique le débat sur l'indépendance.

Ça ne pourra pas toujours ne pas arriver. - Gaston Miron

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