jeudi 20 octobre 2011

Il pleut, il mouille, il pleut, il mouille

Avertissement 1 : Estomacs sensibles, digérez avant de lire
Avertissement 2 : Dépressifs saisonniers, passez à un autre appel

Je me suis finalement secouée les puces et suis allée marcher aujourd'hui. Entre deux averses. Je vous dis qu'il faut être faite forte pour supporter ce temps d'automne sombre et pluvieux, et s'adapter parallèlement à la vie de retraitée en gardant le moral.

Je suis fière de moi. Je n'ai pas encore sombré. Pourtant, ce n'est pas l'eau qui manque. Les espiègles pataugent maintenant dans un étang au liquide de plus en plus noir orangé à cause de l'accumulation de feuilles d'érable en fin de vie. Ce sera parfait pour l'Halloween. J'essaie bien, lors des pauses de Dame Nature éplorée, de retirer les cadavres, mais c'est une bataille perdue d'avance. En plus, la pompe me fait faux bond. Elle refuse de lancer son jet comme il se doit et elle n'offre maintenant qu'un pauvre bloup bloup fort inefficace. Là aussi j'ai tenté, pendant un arrêt de travail des courants humides qui occupent illégalement le ciel, de remédier à la situation. Je n'ai réussi qu'à me faire arroser copieusement sans obtenir de résultat probant. Les grenouilles, elles, ont complètement disparu. Je ne sais pas si elles ont déjà décidé d'aller se cacher dans la vase jusqu'au printemps prochain n'en pouvant plus de dégouliner sur le bord caoutchouté du bassin. Si c'est ça, je les comprends parfaitement.

Ouais. Moi aussi je m'enfouirais la tête dans la vase si je le pouvais. Je prédis que c'est une semaine à oublier. D'abord, je me suis faite écraser le toton mardi matin. C'est une suite de l'aventure totonesque qui refuse de se faire complètement oublier. Eh! Va donc voir chez les grenouilles si j'y suis et fous-moi la paix!

Ensuite, comme si ce n'était pas suffisant d'avoir le toton aplati, voilà que mes boyaux décident de se vider de façon anarchique et imprévue. Toute une journée à faire l'aller-retour entre le bol blanc et le petit écran. Vraiment. Et vous savez quelles sont les émissions présentées le plus souvent aux désoeuvrées de ce monde pendant la journée? Ouais. En plein dans le mille. Une saga de Ricardo et de Clodine qui n'en finissent plus de se mettre les mains dans les plats. J'ai eu la chance notamment d'observer de fins connaisseurs se prêter à une dégustation d'olives, dont certaines étaient fourrées au citron, au piment fort et au fromage de chèvre. Je venais juste de réprimer un rot acide découlant de mon repas de la veille. Je me suis sentie devenir aussi verte que les olives. Ouache.

Et, finalement, il y a eu cette éclaircie bienheureuse qui m'a sans doute sauvée de la camisole de force. Au moment où je vous écris, je pense à mon plan de match (s'cusez le vocabulaire sportif, ce doit être à cause de l'Homme qui écoute son hockey) pour demain. Je crois que je vais... cuisiner. Je sais, je sais. Clodine, Ricardo, sortez de ce corps!

1 commentaire:

  1. Chère marcheuse urbaine,

    j'imagine que dans la vie, c'est comme sur le tapis : c'est quand la posture devient difficile et que l'on veut en sortir que le yoga commence.

    J'ai aussi entendu que l'on se pratique ainsi à rester dans le moment présent avec grâce. Que c'est bien dit.

    Bon courage! Le soleil reviendra bien un des ces quatre!

    L'amie yogini

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