lundi 28 novembre 2011

Ah! les lundis

Comme je les aime mes débuts de semaine depuis que je suis à la retraite. Autant j'entamais avec réticence les lundis, autant je m'y précipite maintenant avec enthousiasme et délectation. C'est qu'ils ont pris ma couleur et qu'ils n'incluent dorénavant que du plaisir. Oui, le plaisir de faire uniquement des activités dont j'ai vraiment envie.

Prenez aujourd'hui, par exemple. Tôt levée, j'attendais l'autobus à 8 h 30 sur le trottoir pour aller prendre mon café avec une ex-collègue. Ensuite c'était le cours de yoga avec mon groupe de retraités. Une heure et demie de pure satisfaction, d'étirements bienfaisants, de respirations lentes et conscientes, de relaxation énergisante. J'étais prête pour profiter d'un bon dîner en bonne compagnie. J'ai évidemment terminé l'après-midi à la Maison de thé où j'ai rencontré une autre amie en dégustant un Puerh choisi par A. juste pour moi. C'est que j'ai mes petites préférences et les merveilleuses personnes qui travaillent à la Maison de thé sont magnifiquement capables de s'adapter au gré de mes humeurs. Je suis véritablement gâtée. Enfin, retour à la maison vers 15 h 30.

Et c'est comme ça tous les lundis. Incroyable, non? Ces journées m'appartiennent entièrement. Grâce à mes rencontres autour d'un café, d'un thé ou d'un repas, je continue de prendre le pouls de mon ancien monde. Mais à distance. Et l'extraordinaire puissance du yoga vient compléter à merveille ce tableau idyllique en me donnant l'énergie nécessaire pour me dévouer aux autres le reste de la semaine. Je suis très fière de mes lundis. Je les chéris précieusement et je suis gré à la vie de pouvoir ainsi en profiter.
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Notes littéraires : C'est nouveau ça... vous auriez remarqué sans que je ne vous le signale? Je ne sais pas si je vais récidiver mais je tenais absolument à vous citer ces quelques phrases tirées du roman Les chaussures italiennes de Henning Mankell parce que j'aurais voulu les écrire tellement elles décrivent exactement ce que je ressens.

Il y a une mélancolie particulière qui accompagne le départ des oiseaux migrateurs. L'envers exact de la joie qu'on éprouve à leur retour au printemps. L'automne refermait son livre. L'hiver approchait de jour en jour.

3 commentaires:

  1. Oui, récidive sur les notes littéraires! Mais il me semble que ça n'est pas unique, parfois tu avais déjà parlé de Zola dans de telles notes je crois...

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  2. Nope, j'ai fait une recherche et tu nous les faisais sans notes. Je suis pour les notes :)

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  3. Bonjour, je m`appelle Chloé Guay je suis la petite fille à Amélie ta meilleure amie et j`aime beaucoup qu`est ce que vous faites.

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