vendredi 9 décembre 2011

Au petit trot...

...s'en va la Marcheuse avec ses préparatifs de fêtes joyeuses! Admirez ici le souci de respecter une rime quelconque pour faire honneur à cette traditionnelle chanson de saison. Oui, depuis hier, j'ai fait du chemin pour arriver en même temps que les autres au Réveillon.

Tout d'abord, grâce à l'aide inestimable du marmiton Athos (un ami du Fils), j'ai cuisiné mon fameux boeuf bourguignon et des feuilletés aux épinards et au fromage de chèvre. J'avais l'impression de jouer à Ricardo en expliquant à mon aide les petits et grands secrets de cette recette de Soeur Berthe, recette que j'ai déjà donnée sur ce blog. Il faut dire que j'avais pris la peine avant son arrivée d'installer les planches à découper, de mesurer la farine pour la mettre dans un bol, de sortir les ingrédients et de commencer à couper le lard salé. Il ne manquait que les caméras. Tant qu'à faire, j'ose une confidence. Il m'arrive parfois pendant que je cuisine en solo de commenter à haute voix les opérations que je suis en train d'exécuter en prétendant m'adresser à un auditoire invisible mais ô combien intéressé par mon expertise culinaire. Je le fais surtout quand je me sens vraiment fière du plat que je viens de réaliser, ou encore plus simplement du nombre de plats que j'ai réussi à mijoter en une journée.

En tout cas, Athos et moi n'avons pas pris le risque d'empoisonner quiconque et nous nous sommes sacrifiés pour déguster une minime portion de ce mets savoureux. C'est d'ailleurs un succès qui a été qualifié de hautement gastronomique par mon marmiton d'une journée. Quand un peu plus tard j'ai mis tout ça au congélateur, j'ai éprouvé le plaisir de l'écureuil heureux de savoir qu'il dispose des provisions nécessaires pour voir venir les jours plus froids ou, en ce qui me concerne, pour accueillir famille et amis qui se présenteront à ma porte très bientôt.

Et aujourd'hui, je suis allée effectuer quelques achats pour me plonger une fois pour toutes dans l'esprit de Noël. J'ai en effet décidé de cesser de combattre la nostalgie, le désir de perfection et le stress de ne pas être prête à temps pour me laisser envahir complètement par la magie. Ça tombait drôlement bien. Il neigeait des flocons blancs. Pour renouveler ma flotte de vieilles décorations, je me suis portée acquéreur d'un Père Noël de dimension respectable que j'ai baptisé Gontran. Quand je l'ai ramené à la voiture, j'ai décidé de l'installer sur le siège arrière comme un véritable passager. Il avait l'air content. Et quand je suis arrivée au magasin pour récupérer l'Homme, je n'ai pas pu m'empêcher de faire un brin de causette avec Gontran pour qu'il ne s'inquiète pas de mon absence : "Je vais revenir dans quelques minutes avec l'Homme. Tu vas l'aimer Gontran, c'est sûr. En attendant, sois bien sage." Et je lui ai foutu un baiser sur le bout du nez molletené avant de refermer la portière en parlant à mon moi-même à voix haute : "Bon, voilà que je converse avec un Père Noël de peluche. S'il fallait que quelqu'un me voit." Et, comme de bien entendu, en terminant ma phrase, je me suis rendue compte qu'un monsieur achevait de fumer sa cigarette debout près de la voiture à côté de la mienne. Il m'a regardée d'un air bizarre. Je n'ai fait ni une ni deux, et je suis partie en quête de l'Homme au petit trot...

2 commentaires:

  1. Yay, j'adore l'image de l'émission de télé!! Il faudra que j'essaie une bonne fois!! :)

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  2. Je suis heureuse de voir la marcheuse avancer d'un bon pas !

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