mardi 16 août 2011

Sous le signe de la gratitude

Blog du soir

Comme tout peut changer en l'espace de quelques heures. Après une nuit passée sur la corde à linge à surveiller Bruno le raton tapageur, je m'attendais à me sentir fatiguée toute la journée. Étonnamment non. J'avais plutôt en-dedans de moi un immense sentiment de gratitude. Pour dire vrai, il n'était pas si immense que ça ce matin. Ce sont plutôt les belles rencontres qui ont amené cette paix intérieure.

L'Amie J., d'abord, à qui je racontais mes péripéties de la veille et confiais mon anxiété à l'idée d'avoir à vivre la retraite prochaine et le voyage dans les Zuropes, m'a suggéré cette merveilleuse approche que j'ai décidé d'embrasser tout de go : "Pourquoi tiens-tu absolument à vivre les deux choses en même temps? Commence par prendre tes vacances. Après, peut-être que tu te diras que ce serait bien de ne pas avoir à reprendre le chemin du bureau et là tu prendras ta retraite." Vraiment, quelle excellente idée! Me semble que ça me laisse encore plus de place pour profiter pleinement de mon aventure à l'étranger.

Ensuite, l'Amie yogini, dans sa grande sagesse habituelle, m'a rappelé dans un petit courriel fort sympathique que je pourrais songer à commencer mes journées de retraitée en suivant les méditations guidées de Nicole Bordeleau avec, en prime, la compagnie de la Reine-Marguerite qui voudra sûrement être de la partie. Déjà, je commençais à sentir le calme descendre en moi.

Et, pendant le cours de yoga, c'est la gratitude qui m'a envahie. Je me trouvais privilégiée d'être bien vivante, là, sur mon tapis, entièrement absorbée par ma respiration et l'écoute de mon corps. Quand la période de relaxation est arrivée, je n'étais plus qu'une grosse masse de reconnaissance qui rendait grâce pour tous les bienfaits dont elle avait la chance de jouir.

La gratitude est restée imprégnée dans mes cellules et elle me remplit encore au moment où je vous écris. Il y a quelques minutes, j'étais dehors avec Mignonne dans mes bras. Elle aime quand je l'amène prendre l'air mais, comme elle est très peureuse, elle se trouve tout à fait rassurée en demeurant dans mes bras. Moi je profite de cette petite (hum!), moyenne boule de poils abandonnée et confiante pour me donner une séance de zoothérapie. Le ronronnement d'un chat, c'est tellement apaisant. J'étais donc assise dans ma chaise, sur le patio, avec ma minette sur moi. Je regardais le ciel au travers des branches de mon magnifique érable en écoutant le bruit de l'eau dans le bassin. J'étais au Présent, point.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire