jeudi 12 avril 2012

The marcheuse urbaine on the beach

Il fait beau. Il fait chaud. C'est l'été. Je crois que je vais éventuellement devenir un "snowbird" car je commence à comprendre à quel point il peut être agréable de se sauver de la neige pour adopter le sable. J'imagine que je vieillis. En tout cas, je sais maintenant qu'en avril, je préfère de loin l'odeur de varech et le bruit des vagues au froid qui s'éternise et à la timidité du soleil qui n'ose poindre son nez. En attendant le retour cruel à la réalité, puisqu'il faudra bien un jour que j'expie le bon temps que je passe actuellement, je vous donne une idée de mon bonheur quotidien et matinal des derniers jours, soit la promenade sur la plage en compagnie de la soeur Psy :


Je sais, je sais. Je suis seule sur la photo. Est-ce que je dois absolument tout vous expliquer? La soeur Psy est à l'autre bout de la lorgnette.

Désireux de jouer les bons touristes, nous avons visité aujourd'hui le parc Flamingo Gardens. Vous vous rappelez peut-être mon désir exprimé dans ce journal non intime de me transformer en laitue d'eau. Eh! bien là je pense avoir trouvé mieux. Je veux devenir un opossum. Comme la charmante Wendy ci-dessous :


C'est que j'ai appris des choses fort intéressantes sur ce marsupial, ne serait-ce le fait que l'animal n'est justement pas un mammifère. Mais ce n'est pas la raison qui me pousse à changer ma nature. Non, c'est plutôt la façon dont l'opossum combat le danger. À dire vrai, il ne combat rien du tout. Placé devant un ennemi redoutable et redouté, il possède la capacité étonnante et utile de s'évanouir instantanément et de perdre tous ses liquides organiques en même temps. Il se transforme donc en faux cadavre, un cadavre puant en plus qui a l'air d'être mort depuis des lustres. Dégouté devant une proie aussi peu appétissante, l'ennemi bat en retraite. Lorsque le danger est écarté, l'intelligent et débrouillard opossum revient miraculeusement à la vie. N'est-ce pas merveilleux? Qui n'a pas rêvé de s'endormir le 23 décembre pour se réveiller le 2 janvier? Qui n'a pas souhaité perdre la boule pour éviter d'avoir à vivre un examen douloureux ou une chirurgie menaçante? Dans mon cas, un simple rendez-vous chez le dentiste ferait l'affaire! Tout cela mérite assurément réflexion, ce que je vais faire d'ici le reste de la semaine en poursuivant ma vinothérapie intensive.

Je vous laisse avec ces images qui vous donnent une très petite idée des nombreuses espèces d'oiseaux qu'il est possible d'admirer dans ce grand sanctuaire de 60 acres :



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Notes paternelles : Demain, vendredi 13, c'est le 80e anniversaire de mon papa!

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